Les États-Unis subiront un coup dur si la guerre à Gaza ne cesse pas, avertit Téhéran

Par AlAhed avec PressTV

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a averti que les États-Unis subiraient un coup dur s’ils ne parviennent pas à arrêter la sauvage machine de guerre israélienne contre la bande de Gaza assiégée.

«Notre conseil aux Américains est de mettre immédiatement fin à cette guerre et de mettre en place un cessez-le-feu, sinon ils subiront un coup dur», a déclaré dimanche 5 novembre le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani.

«Nous avons toujours recommandé aux Américains de ne pas soutenir l’entité sioniste», a-t-il ajouté.

Le ministre iranien a déclaré que les États-Unis avaient commis plusieurs erreurs stratégiques, notamment en Asie occidentale. «Dans les circonstances actuelles, a ajouté le ministre, Washington a envoyé des messages à l’Iran par désespoir et par peur.»

«Les Américains et les Israéliens se trouvent désormais dans une position défensive», a déclaré le général Ashtiani.

«Israël» a déclenché la guerre le 7 octobre après l’opération de grande envergure Déluge d’Al-Aqsa menée par le mouvement de résistance palestinien Hamas contre l’entité occupante, en riposte à de longues années de siège et d’atrocités israéliennes contre les habitants de Gaza. Depuis, l’entité sioniste a tué au moins 9 770 Palestiniens, dont 4 800 enfants et 2 550 femmes.

«Israël» a également coupé le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens à Gaza.

Les bases et le personnel militaires américains en Irak et en Syrie ont été la cible à plusieurs attaques de drones et de missiles depuis que l’entité israélienne a lancé la guerre contre Gaza.

Le 1er novembre, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah sayyed Ali Khamenei, a appelé les États musulmans à agir pour mettre fin aux atrocités israéliennes contre Gaza, à imposer des sanctions à l’entité israélienne et à arrêter les exportations de pétrole et de marchandises vers les territoires occupés.