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Gaza : «Israël» largue des bombes au phosphore blanc sur une école de l’UNRWA qui abritait des déplacés

Gaza : «Israël» largue des bombes au phosphore blanc sur une école de l’UNRWA qui abritait des déplacés
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Par AlAhed avec sites web

Alors que l’opération Déluge d’Al-Aqsa entre son 27e jour, les forces d'occupation israéliennes ont largué jeudi des bombes au phosphore blanc sur une école de l'UNRWA qui abritait des personnes déplacées. 

La chaîne d’information qatarie Al Jazeera l'a annoncé dans un flash info ajoutant que des bombes au phosphore avaient été tirées sur l'école du camp d'al-Shati à Gaza.

La chaîne d’information palestinienne Al Aqsa a également confirmé que des avions de guerre israéliens avaient ciblé une école de l'UNRWA dans le camp d'al-Shati avec des armes incendiaires au phosphore blanc, interdites au niveau international.

Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montraient des individus paniqués avertissant de la bombe, tandis que certains distribuaient des masques pour se couvrir le visage.

Dans une vidéo, on peut voir de la fumée s’échapper des bombes alors qu’elles sont larguées dans la cour d’école de l’agence où un certain nombre de personnes déplacées avaient trouvé refuge en raison des frappes aériennes israéliennes incessantes sur Gaza depuis le 7 octobre.

«Ils ciblent les écoles avec du phosphore», a déclaré un membre du public dans la vidéo, en désignant l'une des bombes fumigènes.

En vertu de la Convention de Genève, il est interdit d'attaquer des écoles car il s'agit d'installations civiles. «Israël» a ciblé des écoles ainsi que des hôpitaux, des maisons et des lieux de culte, alléguant que des cibles militaires se trouvaient sur place ou à proximité.

La fumée du phosphore blanc, lorsqu’elle est inhalée, peut provoquer des lésions pulmonaires soudaines et une suffocation.

Le phosphore blanc peut provoquer des brûlures cutanées au deuxième et au troisième degré et s'enflamme facilement au contact de l'oxygène. Lorsqu’elle est utilisée comme bombe, elle a non seulement des effets explosifs mais provoque également des incendies.

Le chef de l'UNRWA visite Gaza et qualifie la situation de « sans précédent »

Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a déclaré mercredi que la situation à Gaza était « sans précédent » alors qu'il effectuait sa première visite dans la bande palestinienne depuis le début de la guerre israélienne.

«C'est la première fois que je suis autorisé à entrer depuis le début de cette horrible guerre, il y a presque quatre semaines... L'ampleur de la tragédie est sans précédent», a déploré Philippe Lazzarini dans un communiqué de l'UNRWA.

Lazzarini a visité une école gérée par l'UNRWA à Rafah, au sud de Gaza, utilisée comme abri pour les Palestiniens et qu'il a décrite comme surpeuplée.

«Le niveau de détresse et les conditions de vie insalubres dépassaient l'entendement. Tout le monde demandait simplement de l'eau et de la nourriture», a-t-il regretté.

Il a noté que 70 membres du personnel de l'UNRWA ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre.

Dans un communiqué antérieur, l'UNRWA avait annoncé que plus de 670 000 personnes se réfugient dans près de 150 installations surpeuplées de l'UNRWA à travers Gaza.

La Résistance palestinienne a lancé l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre contre les colonies israéliennes limitrophes de la bande de Gaza, tuant plus de 1400 Israéliens (soldats et colons), et emprisonnant près de 250. Ceci en réaction, à plus de sept décennies de crimes de l’entité israélienne contre le peuple palestinien dont la profanation de la mosquée Al-Aqsa et le siège de la bande de Gaza.

A la suite de cette opération, l’entité sioniste a commencé une offensive contre la population civile de Gaza et a bombardé à plusieurs reprises les maisons, les hôpitaux, les centres médicaux palestiniens, les mosquées et les écoles.

 

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