Par Sputnik

Les forces de sécurité ukrainiennes planifient une provocation en employant des armes biologiques, puis chercheront à en accuser Moscou, selon la Défense russe. L’utilisation du virus de la grippe aviaire à ces fins a été testée sur le territoire ukrainien entre août et septembre avec une participation et un financement américains.

Le service de sécurité d'Ukraine (SBU) et la police nationale de ce pays préparent une provocation avec des armes biologiques pour en accuser la Russie, a fait savoir le ministère russe de la Défense ce 31 octobre.

Selon les données de l’instance, une formation visant à réagir aux menaces biologiques s’est déroulée entre août et septembre 2023 en Ukraine avec le soutien américain. Cet événement a été marqué par la participation des employés d'organisations à but non lucratif occidentales.

Plus concrètement, des provocations avec l'utilisation du virus de la grippe aviaire ont été mises au point.

Le but est d'accuser la Russie de sabotage biologique, a déclaré Igor Kirillov, le chef des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique.

La provocation en question

L’objectif de cette formation était de tester les capacités d’organiser une provocation dans la région de Nikolaïev. Celle-ci prévoie l’«apparition» d’une maladie infectieuse. Ensuite, le prélèvement et l'analyse des échantillons devraient être effectués, après quoi il devrait être conclu qu’«avec une forte probabilité», l'incident s'est produit à la suite d'un sabotage de la part de la Russie.

Selon ce plan américano-ukrainien, les médias, principalement occidentaux, couvriraient ensuite l'épidémie pour attirer l'attention sur la situation. Puis, des agents de santé seraient descendus dans la rue avec des pancartes sur la responsabilité de Moscou pour violation des obligations découlant de la Convention.

M.Kirillov a rappelé que ces derniers temps, le microorganisme le plus étudié dans les laboratoires à haut niveau d'isolement était le virus de la grippe aviaire pathogène. Il reste l'objet d'une attention particulière des médias, a la possibilité d'une transition interspécifique et une létalité élevée pour l'homme:

«Ce n'est pas un hasard si l'utilisation de cet agent biologique pathogène a été intégrée dans le scénario de la formation».