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L’Arabie saoudite suspend les discussions sur une possible normalisation avec «Israël»

L’Arabie saoudite suspend les discussions sur une possible normalisation avec «Israël»
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Par AlAhed avec AFP

L'Arabie saoudite, poids lourd du Moyen-Orient, a décidé de suspendre les discussions sur une éventuelle normalisation avec «Israël», en pleine agression israélienne contre la bande de Gaza, a affirmé samedi à l'AFP une source proche du gouvernement saoudien.

Le royaume «a décidé de suspendre les discussions sur une éventuelle normalisation avec Israël et en a informé les responsables américains», a-t-elle indiqué, alors que le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, se trouve actuellement à Riyad dans le cadre d'une tournée régionale, notamment après une visite de solidarité en Entité israélienne.

Les efforts menés ces derniers mois par l'administration américaine de Joe Biden pour encourager un rapprochement entre «Israël» et l'Arabie saoudite ont été mis en péril par la guerre d’«Israël» à Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque surprise et sans précédent du mouvement de résistance palestinien Hamas contre l’Entité israélienne, qui a causé deux jours plus tôt la mort de plus de 1.300 Israéliens.

Depuis lors, l'armée d’occupation israélienne a semé la désolation sur la bande de Gaza en déversant plusieurs milliers de tonnes d'explosifs sur ce territoire de 365 km2.

Côté palestinien, le nombre de martyrs est monté à 1.900, dont 614 enfants et 370 femmes. 7.696 autres ont été blessées.

L’opération «Déluge d’al-Aqsa» vient selon les combattants de la résistance palestiniens en riposte aux profanations de la mosquée Al-Aqsa par «Israël» et à la violence débridée des colons sionistes.

Le 9 octobre, «Israël» a de plus décidé de soumettre la bande de Gaza à un «siège complet».

Vendredi, alors que des milliers de Palestiniens fuyaient le nord de la bande de Gaza après une «injonction d'Israël», Riyad a affirmé rejeter «catégoriquement» tout déplacement de la population de Gaza, et condamné le bombardement de «civils sans défense».

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