Suite à l’attaque terroriste contre l’Académie militaire à Homs, les condamnations affluent
Par AlAhed avec agences
Les condamnations internationales affluent suite à l’attaque terroriste qui a visé jeudi 5 octobre «la cérémonie de remise des diplômes» à l’Académie militaire à Homs en Syrie, faisant au moins 89 martyrs et plus de 277 blessés selon le dernier bilan du ministère syrien de la Santé.
L’Iran était le premier pays à réagir. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Miqdad, a reçu un appel téléphonique de son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, qui a affirmé que le président iranien Ebrahim Raïssi condamnait l’attaque terroriste et les puissances qui soutiennent le terrorisme, tout en présentant ses sincères condoléances au président Bachar al-Assad, au gouvernement et au peuple syriens, pour la perte de nombreux civils et militaires.
Pour sa part, M. Miqdad a déclaré que la Syrie et le président al-Assad remercient le président Raïssi qui a condamné cet acte criminel et lâche, affirmant que la Syrie et l’Iran sont déterminés à lutter contre le terrorisme.
Autre allié de Damas, le président russe, Vladimir Poutine, a adressé un télégramme de condoléances à son homologue syrien Bachar al-Assad.
«Nous condamnons fermement ce crime brutal qui a fait des victimes, dont de nombreux femmes et enfants», a-t-il dit dans son télégramme publié vendredi sur le site du Kremlin, présentant ses «sincères condoléances» et souhaitant «un prompt rétablissement aux blessés».
Le président Poutine a également affirmé la détermination de son pays à poursuivre la coopération étroite avec l’État syrien dans la lutte contre toute forme de terrorisme.
Le président Bachar al-Assad a reçu un autre télégramme de condoléances de son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko.
«Cet acte criminel insensé a mis fin à la vie de ces jeunes Syriens dont le but était de défendre les intérêts de leur patrie et de lui redonner une vie pacifique», a dit le président Loukachenko dans son télégramme de condoléances, soulignant que «toute forme de terrorisme ne peut être justifié et ne doit pas passer inaperçu auprès de la communauté internationale».
«En ce moment difficile, nous exprimons notre soutien et notre sympathie avec les familles des victimes, et nous souhaitons également un prompt rétablissement aux blessés», a-t-il conclu.
Pour sa part, Caracas a fermement condamné l’attaque terroriste à Homs.
Selon un communiqué publié par le ministère vénézuélien des Affaires étrangères, le gouvernement vénézuélien a présenté ses condoléances aux familles des martyrs, souhaitant que «la paix absolue règne partout en Syrie».
Passant au monde arabe, les Émirats arabes unis ont exprimé «leur ferme condamnation de ces actes criminels et leur rejet permanent de toutes les formes de violence et de terrorisme visant à déstabiliser la sécurité et la stabilité et se contredisant avec les valeurs et principes humanitaires», indique un communiqué de la diplomatie du pays, retransmis par l’agence officielle émiratie WAM.
Le ministère émirati des Affaires étrangères a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement de la République arabe syrienne, au peuple syrien et aux familles des victimes, souhaitant le prompt rétablissement aux blessés.
Le Sultanat d’Oman a de même condamné l’attaque terroriste.
Dans un communiqué publié sur son site web, le ministère des Affaires étrangères a fait noter: «Le ministère des Affaires étrangères présente ses sincères condoléances à la République arabe syrienne et aux familles des victimes de l’attaque qui a visé la cérémonie de remise des diplômes aux cadets de l’Académie militaire dans la ville de Homs, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés».
L’Égypte a pour sa part condamné avec les termes les plus sévères cette attaque terroriste.
Dans un communiqué publié vendredi, le ministère égyptien des Affaires étrangères a dit: «La République arabe d’Égypte condamne vivement l’attaque terroriste qui a visé l’Académie militaire à Homs, dans la République arabe syrienne, et qui a fait des dizaines de victimes et de blessés», réitérant la position ferme du Caire de «rejeter toute forme de violence et de terrorisme» et appelant la communauté internationale à «intensifier les efforts pour éradiquer le terrorisme».