L’Iran met en garde l’occident contre ses ingérences
Par AlAhed avec PressTV
Téhéran a appelé les pays occidentaux à s’inquiéter d’une vague de grèves affectant leurs secteurs de la santé au lieu de faire des déclarations interventionnistes à l’égard de l’Iran et d’exprimer une «inquiétude peu sincère» à l’égard des femmes iraniennes.
Dans un post publié jeudi 5 octobre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne feraient mieux de s’inquiéter des revendications de leur personnel médical.
«Au lieu de remarques interventionnistes et biaisées et d’exprimer une inquiétude peu sincère à l’égard des femmes et des filles iraniennes, vous feriez mieux de vous inquiéter du personnel de santé et des patients américains, allemands et britanniques et de vous vous occuper de leur situation», a-t-il écrit.
M. Kanani a également joint à son message une information de Reuters selon laquelle plus de 75 000 travailleurs syndiqués du prestataire de soins de santé «Kaiser Permanente» ont entamé mercredi une grève de trois jours dans le cadre de la plus grande grève des travailleurs de la santé de l’histoire des États-Unis.
Près de 13 millions de patients pourraient être touchés par l’arrêt de travail, qui concerne des infirmières, des pharmaciens et des techniciens de laboratoire dans cinq États américains et à Washington. Ils réclament des augmentations de salaire significatives et une amélioration du manque de personnel dans les établissements de santé, apparu pendant la pandémie de Covid-19.
Au Royaume-Uni, des milliers de jeunes médecins et consultants ont entamé une grève de trois jours pour la huitième fois depuis mars, exigeant de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.
Lundi également, des milliers de médecins allemands ont débrayé, se plaignant de la bureaucratie et de la hausse des coûts de la vie.