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Iran : Paris, Londres et Berlin maintiennent les sanctions antimissiles, «décision illégale» et «acte provocateur» selon Téhéran

Iran : Paris, Londres et Berlin maintiennent les sanctions antimissiles, «décision illégale» et «acte provocateur» selon Téhéran
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Par AlAhed avec agences

Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, en réponse à la déclaration de ce jeudi de l'Union européenne contre l’Iran a réagi par ces mots : «La RII considère la décision de l'Union européenne et de trois pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne) de manquement de leurs engagements liés au Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (JCPOA) signé il 8 ans (et pourtant aujourd’hui en agonie, faute du respect de la partie occidentale) et la qualifié d’illégale et de contraire aux obligations définies au titre du JCPOA et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité (qui endosse le pacte). C’est un acte provocateur source de tension qui s’alimente des intentions malveillantes».

«En réponse au retrait illégal des États-Unis et à la réimposition de sanctions cruelles (et l’échec de la partie européenne d’honorer ses engagements liés au PGAC, vis-à-vis de l’Iran sous pression américaine), la République islamique d'Iran a pris des mesures compensatoires conformément à ses droits en vertu des articles 26 et 36 du JCPOA, et ces mesures sont pleinement conformes aux procédures prévues par le pacte multilatéral sur le nucléaire iranien de 2015.

La décision de l'Union européenne et de trois pays européens de ne pas remplir leurs obligations en guise de réponse aux actions nucléaires (compensatoires) de l'Iran est totalement dénuée de logique juridique, car l'Iran a donné aux parties européennes une année entière pour compenser l'action illégale des États-Unis qui se sont retriés (en 2018 sous Donald Trump) de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA). Et à l’issue de cet ultimatum, la RII a progressivement entamé ses démarches compensatoires afin de donner encore la chance de compensation aux parties européennes et de maintenir ouverte la fenêtre de la diplomatie. Il n'est point acceptable que l'Union européenne et sa troïka passe leur décision illégale pour une réaction aux actions tout à fait légales de l'Iran prises en guise de réponse au retrait unilatéral des États-Unis et à l'inaction de l'UE et des trois pays européens. Les mesures décidées par l'Iran sont tout à fait légales d'un point de vue juridique, et les Européens eux-mêmes l'ont reconnu.

«Nous mettons en garde les parties européennes contre la mise en œuvre et l'adoption de mesures génératrices de tensions qui compliqueront certainement la gestion des relations entre nous et qui auront un effet négatif sur le processus de coopération, y compris dans les négociations pour la levée des sanctions», peut-on lire dans la déclaration de la RII en réponse au nouveau geste anti-iranien européen.

Nouvelle violation

Dans une nouvelle violation de leurs obligations liées à l'accord nucléaire, la France, le Royaume-Uni, et l’Allemagne envisagent de maintenir les sanctions antimissiles contre l'Iran, annonce le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne Josep Borrell. Il a annoncé que les trois pays européens, dans une lettre qui lui a été adressée en tant que coordinateur de la commission mixte du JCPOA (acronyme anglais du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC)), ont annoncé le maintien des sanctions antimissiles contre l'Iran, qui devraient être pourtant levées dans le cadre des clauses du JCPOA le 18 octobre 2023.

Josep Borrell a déclaré dans une déclaration publiée jeudi soir 13 septembre sur le site Internet de l'Union européenne : «J'ai reçu aujourd'hui une lettre des ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni concernant la mise en œuvre du Plan d'action global commun ( JCPOA).»

 

 

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