L’Iran porte un «coup dur» à un réseau d’émeutiers
Par AlAhed avec sites web
Les forces du ministère iranien du Renseignement et du service de renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont annoncé avoir réussi à porter un coup dur à un réseau planifiant des émeutes en Iran.
Les membres du réseau d’émeutiers ont été identifiés avant de leur porter un coup fatal, rapporte un communiqué conjoint publié mercredi 6 septembre.
Les membres du réseau étaient financés par le département d'État américain et dirigés par Freedom House, un soi-disant groupe de défense politique basé à Washington, et la Nonviolent Initiative for Democracy, une organisation anti-iranienne basée dans le Massachusetts, note le communiqué.
Dirigés par «un élément politique basé à l'étranger», ce réseau cherchait à «inciter les femmes à l’émeute». Afin d'atteindre ses objectifs, le réseau organisait des cours gratuits pour certaines «militantes des droits des femmes et de la société civile» présumées, basées à l'étranger et en Iran.
À l’aide de l’«un des correspondants des médias anti-iraniens» en qualité d’instructeur, ce réseau a organisé son dernier atelier à l'université britannique School of Oriental and African Studies (SOAS) plus tôt cette année.
Il avait également prévu d'organiser un «cours confidentiel en ligne» le 7 et 14 septembre, auquel participeraient un certain nombre de «militants».
Ces cours avaient pour objectif de les préparer à l’émeute et de planifier des programmes pour celles basées en Iran.
Le démantèlement de ce réseau a lieu à l'approche de l'anniversaire des émeutes qui ont éclaté dans tout le pays en septembre 2022 à la suite du décès malheureux de la jeune Iranienne Mahsa Amini.
Mahsa Amini s'est évanouie dans un poste de police et a été déclaré morte quelques jours plus tard dans un hôpital de Téhéran. Une enquête a attribué sa mort à des problèmes de santé. Cet incident a déclenché des émeutes, alimentées et soutenues par des organismes à l’étranger.
Des personnalités et des médias anti-iraniens basés à l’étranger cherchent toujours à exploiter la tragédie afin de raviver les troubles à travers l'Iran.