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Niger : Les armées du Burkina Faso et du Mali autorisées à intervenir en cas d’attaque de la CEDEAO

Niger : Les armées du Burkina Faso et du Mali autorisées à intervenir en cas d’attaque de la CEDEAO
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Par AlAhed avec sites web

Alors que le principal bloc régional d'Afrique de l'Ouest continue de menacer de recourir à une action militaire pour en finir avec le coup d'État au Niger, ce pays a autorisé les forces armées du Mali et du Burkina Faso à intervenir sur son territoire en cas d'attaque de la CEDEAO.

Les dirigeants du coup d’État ont renversé le président nigérien Mohamed Bazoum le 26 juillet, à la suite de quoi la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a menacé le vendredi 18 août 2023 de recourir à la force pour ramener Bazoum au pouvoir. Le bloc a réitéré sa menace affirmant qu'un «jour J» non divulgué avait été convenu pour une éventuelle intervention militaire au Niger.

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso et du Mali, Olivia Rouamba et Abdoulaye Diop, étaient en visite jeudi à Niamey où ils ont été reçus par le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani. Ils ont salué la signature d'ordonnances «autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali d'intervenir en territoire nigérien en cas d'agression», selon un communiqué lu par Oumarou Ibrahim Sidi, le secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères nigérien, à l'issue de la visite.

Le communiqué a également indiqué que Bamako et Ouagadougou considéreraient toute incursion contre le Niger comme une «déclaration de guerre» sur leurs territoires respectifs.

«Les ministres burkinabé et malien (...) ont réitéré leur rejet d'une intervention armée contre le peuple nigérien qui serait considérée comme une déclaration de guerre», lit-on dans le communiqué.

Dimanche, cependant, Tiani a déclaré que le Niger était ouvert au dialogue pour éviter un conflit avec la CEDEAO. Ni les dirigeants du coup d’État ni «le peuple nigérien ne veulent la guerre et restent ouverts au dialogue», a-t-il assuré.

Le général Tiani a cependant averti en même temps que le Niger était prêt à se défendre si nécessaire.

Il a assuré le samedi 19 août qu'une telle opération armée ne serait «pas la promenade de santé à laquelle certains croient».

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