Haniyeh à Téhéran: Le Hamas ne reconnaîtra jamais "Israël"

Le chef du gouvernement de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a réitéré le refus du mouvement de la résistance islamique Hamas, de reconnaître l'entité sioniste.

"On veut que nous reconnaissions l'occupation israélienne et que nous abandonnions la résistance. Cependant en tant que représentant du peuple palestinien et au nom de ceux qui sont épris de liberté dans le monde, je réaffirme comme nous l'avons toujours dit auparavant que nous ne reconnaîtrons jamais Israël", a-t-il martelé dans un discours à Téhéran devant la foule célébrant le 33e anniversaire de la Révolution islamique de 1979. 

M. Haniyeh a confirmé que "la lutte des Palestiniens continuera jusqu'à la libération de la totalité de la terre de Palestine et d'Al Qods, et le retour de tous les réfugiés palestiniens chez eux".

Les dirigeants iraniens ont accordé à M. Haniyeh, qui effectue actuellement une visite officielle en Iran, le privilège exceptionnel de s'adresser à la foule réunie à Téhéran pour l'anniversaire de la révolution.

De son côté, la présidentielle iranienne a confirmé que "Téhéran soutiendra par tous les moyens, les Palestiniens dans leur bataille contre l'ennemi sioniste".

"L'Iran ne reculera pas d'un iota dans sa volonté de défendre les droits du peuple palestinien", a déclaré le vice-président iranien, Mohammed Reza Rahimi, selon des propos rapportés par le site internet de la présidence.

"Téhéran fera usage de tous les moyens à sa disposition pour soutenir les Palestiniens opprimés", a-t-il ajouté.

"Une partie du châtiment prévu par Dieu a lieu sur cette terre, et bientôt le régime sioniste sera
puni pour ses manigances et son agression" contre les Palestiniens, a encore affirmé M. Rahimi, ajoutant que "la question palestinienne est une ligne rouge pour nous".


M. Haniyeh est arrivé vendredi à Téhéran, où il doit passer trois jours. Il doit rencontrer le leader de la résistance islamique, le grand ayatollah sayyed Ali Khamenei, ainsi que le président Mahmoud
Ahmadinejad et d'autres responsables politiques et des services de sécurité
iraniens.


Sources: agences