noscript

Please Wait...

La réforme judiciaire représente un risque à long terme pour l’économie, selon la «Banque d’Israël»

La réforme judiciaire représente un risque à long terme pour l’économie, selon la «Banque d’Israël»
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 9 mois
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec sites web

La «Banque d'Israël» a publié mercredi son rapport pour le premier semestre 2023, soulignant une période de volatilité financière. Le rapport met en lumière l'incertitude entourant la réforme judiciaire du gouvernement, qui a engendré une augmentation de la prime de risque économique.

Cette incertitude a provoqué une dévaluation du taux de change, une hausse de l'inflation, une baisse des prix des actions et une instabilité sur les marchés des changes et les marchés financiers.

La «Banque d'Israël» avertit que l'intensification des ajustements de taux d'intérêt et de la réforme judiciaire pourrait poser des problèmes au système financier à moyen terme. Toutefois, le rapport décrit le système financier israélien comme stable, reconnaissant la résilience des banques, des compagnies d'assurance et des ménages israéliens.

Durant février et mars, la prime de risque a bondi et la valeur du «shekel» a diminué. L'indice «Tel Aviv 125» a chuté de 2,1% et le «shekel» s'est déprécié de 2,7% par rapport au dollar. La «Banque d'Israël» met en garde contre les impacts à moyen terme de ces changements, qui pourraient inclure une détérioration du sentiment des investisseurs et de l'attractivité de l'économie.

Parmi les dangers futurs, la banque cite une réduction potentielle des investissements étrangers et une baisse de la crédibilité des décideurs. La hausse des taux d'intérêt a également touché les détenteurs de prêts hypothécaires, avec une augmentation notable des remboursements mensuels.

Le rapport de la «Banque d'Israël» a provoqué des réactions, notamment de la part du groupe de protestation du secteur de la hi-tech, qui a exprimé son inquiétude accusant le gouvernement Netanyahou de «détruire l'économie israélienne». Des préoccupations également exprimées par des organisations internationales telles que le FMI, l'OCDE et les principales agences de notation.

Comments

//