Les Emirats offrent des postes aux médecins désireux de quitter «Israël»
Par AlAhed avec sites web
Des fonctionnaires des Émirats arabes unis (EAU) ont cherché à inciter des médecins israéliens à s’installer dans le pays du Golfe, selon un reportage diffusé lundi, alors que certains professionnels de la santé envisagent de s’installer à l’étranger en raison de la refonte judiciaire du gouvernement Netanyahu.
Des milliers de médecins ont rejoint un groupe de discussion cherchant des conseils sur la manière de s’installer à l’étranger, et certains ont commencé à recevoir des offres lucratives pour s’installer aux Émirats arabes unis, a rapporté la Douzième chaîne israélienne.
Ces offres émanent de sources officielles des Émirats arabes unis et de Bahreïn, qui voient dans l’agitation en «Israël» et l’intérêt de s’installer à l’étranger une opportunité, selon le reportage.
Les conditions des offres pour les Émirats arabes unis comprennent un salaire trois fois supérieur à la norme en «Israël», des possibilités d’éducation pour les enfants des médecins et un «visa d’or» permettant une résidence à long-terme et d’autres avantages, selon la Douzième chaîne.
Des médecins israéliens ont exprimé un grand intérêt pour ces offres, selon le reportage.
Des groupes de médecins discutent également de la manière de s’installer dans des pays tels que les États-Unis, le Portugal, la Nouvelle-Zélande et le Canada.
La possibilité que des médecins partent à l’étranger a alarmé les responsables israéliens de la Santé.
La semaine dernière, le directeur-général du ministère de la Santé, Moshe Bar Siman Tov, a tenu une réunion d’urgence avec les médecins, les exhortant à ne pas «abandonner» le système de santé publique israélien.
Un groupe WhatsApp destiné aux médecins cherchant des conseils pour s’installer à l’étranger a été ouvert après l’adoption par la «Knesset» d’une loi visant à limiter le contrôle du gouvernement par les tribunaux, lundi, et a attiré jusqu’à présent environ 3 000 praticiens.
L’Association médicale israélienne (IMA) avait organisé une grève d’une journée mardi, laissant les établissements de santé publique avec un personnel réduit, en réponse à l’adoption de la loi qui a mis fin à la capacité des tribunaux d’annuler les décisions du cabinet et des ministres sur la base de leur «caractère raisonnable».
Outre l’agitation suscitée par les politiques judiciaires du gouvernement, l’Organisation internationale de coopération et de développement économiques (OCDE) a prévenu qu’«Israël» serait confronté à une pénurie imminente de médecins.
Au mois de juin, l’organisation a mis en garde contre une pénurie de médecins dès 2025, soulignant qu’«Israël» ne disposait pas d’un système adéquat pour gérer la main-d’œuvre du secteur médical. Le rapport demandait également à «Israël» d’augmenter le nombre d’étudiants en médecine et d’accréditer une nouvelle école de médecine.