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Normalisation entre «Tel Aviv» et Riyad: «Israël» suspendra sa «souveraineté» sur la Cisjordanie jusqu’à la fin de 2028

Normalisation entre «Tel Aviv» et Riyad: «Israël» suspendra sa «souveraineté» sur la Cisjordanie jusqu’à la fin de 2028
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Par AlAhed avec sites web

«Israël» pourrait offrir aux Américains, largement impliqués dans un éventuel accord israélo-saoudien, et aux Saoudiens, de continuer à repousser la question de la souveraineté sur la Cisjordanie occupée de quatre années supplémentaires, rapporte lundi le quotidien «Israël Hayom».

En effet, selon le soi-disant «plan de paix» de l’administration Trump de 2020, «Israël» suspendait sa souveraineté sur la Cisjordanie, en échange de quoi les Palestiniens auraient quatre ans pour entamer des négociations. Sans pourparlers, «Tel Aviv» serait en mesure d'étendre sa souveraineté à d'autres régions. Ces quatre années expirent à l'été 2024.

Ce qu'«Israël» peut offrir à Biden et à l'Arabie saoudite, c'est de continuer à repousser la question de la souveraineté de quatre années supplémentaires, jusqu'à la fin de 2028, révèle «Israël Hayom».

Ainsi, un tel engagement signifierait que même si un président républicain belliciste prend ses fonctions à Washington, les Saoudiens recevront l’engagement israélien selon lequel le gouvernement de droite s’abstiendra d'étendre sa souveraineté que beaucoup souhaitent, poursuit le journal.

«La politique américaine joue un rôle important dans cette histoire. Biden devra décider d'ici décembre s'il est prêt à s’engager dans un tel accord. Après cela, la campagne présidentielle passera à la vitesse supérieure. De plus, un accord avec l'Arabie saoudite nécessiterait l'approbation du Congrès, et l'administration n'est pas sûre que les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, voudront donner à Biden une telle réalisation historique», selon le journal.

«La normalisation israélo-saoudienne est donc en bonne voie», conclut «Israël Hayom», mais doit obligatoirement faire une étape par Washington. Les saoudiens négocient notamment un pacte de sécurité mutuelle avec les États-Unis et le développement d'un programme nucléaire civil, dans lequel le pays pourrait enrichir son propre uranium dans le cadre d’un «accord de paix» avec «Israël».

Sur le même plan, Le NYTimes a écrit dimanche soir que la Maison Blanche s’était limitée à un vague communiqué sur le voyage de Jake Sullivan à Djeddah. Mais les sources de l’administration sont en privé optimistes quant à l’avancement des pourparlers.

Les observateurs estiment que le fait même que le conseiller à la sécurité nationale Sullivan se soit rendu en Arabie saoudite pour la deuxième fois au cours des trois derniers mois indique que la Maison Blanche est sérieuse au sujet des négociations.

L’article sur la normalisation avec «Israël» n’est qu’un appendice à la conclusion d’une alliance militaire stratégique entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, qui deviendra le garant de la sécurité du royaume face à la «menace iranienne».

NYTimes souligne que Washington veut ainsi aliéner l’Arabie saoudite de la Chine, faire de Riyad un allié dans la lutte contre la Russie et l’Iran, influencer la baisse des prix du pétrole et étendre les «accords d’Abraham».

Les dirigeants saoudiens ne seront pas satisfaits de la simple promesse de Benjamin Netanyahu de ne pas annexer de territoires en Cisjordanie occupée, précise le journal. Riyad exigera des mesures concrètes envers les Palestiniens.

 

 

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