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La condamnation de l’insulte contre le Saint Coran par Stockholm n’est en aucun cas suffisante, affirme Raïssi

La condamnation de l’insulte contre le Saint Coran par Stockholm n’est en aucun cas suffisante, affirme Raïssi
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Par AlAhed avec Irna

«Le livre saint du Coran, au côté de l'être parfait humain, sont les deux piliers de la guidance humaine et du salut. L'autorisation et le feu vert donnés pour l’autodafé du Coran et blesser les sentiments des musulmans est contraire à la revendication de la liberté d'expression, et n’est qu’un exemple de "l'ignorance moderne"», a déclaré ce dimanche le Président de la République islamique d’Iran, sayyed Ebrahim Raïssi lors d’une réunion du cabinet.

«L'une des consignes importantes du Saint Coran est de lutter contre l'ignorance sous toutes ses formes, et les adeptes de l'ignorance moderne ont donc rancune contre le Coran. Selon la vague d'éveil qui se répand dans le monde, un jour tout le monde réalisera les intentions perverses, et anti-humaines de ceux qui insultent le Coran», a-t-il insisté.

L’autodafé du Coran est un acte odieux, qui s’inscrit dans un contexte de montée de l’Islamophobie en Europe, de progression de la xénophobie et d’incitation à la haine contre les musulmans. Cet acte répétitif (particulièrement durant les jours sacrés où le monde musulman célébrait Aid Al-Adha), est une offense suprême et une marque ultime d’irrespect, d’intolérance et de discrimination envers tous les musulmans, a indiqué Raïssi.

Le président iranien a déclaré qu’une seule déclaration condamnant l'insulte contre le Saint Coran par le gouvernement suédois n'est en aucun cas suffisante et que le gouvernement doit traduire en justice les auteurs de ce crime.

Le président iranien a fait ces commentaires après qu'un réfugié irakien basé en Suède, identifié comme Salwan Momika, a profané le livre sacré des musulmans.

Il a commis l'acte sacrilège d'abord devant la plus grande mosquée de Stockholm fin juin, et pour la deuxième fois devant l'ambassade d'Irak dans la même ville jeudi, au milieu d'une protection stricte assurée par la police suédoise.

En réaction à la profanation du Saint Coran en Suède et au Danemark, le vice-ministre des Affaires étrangères de la RII Ali Bagheri a déclaré lors d'une réunion avec le ministre qatari des Affaires étrangères que : l’acte de brûler des livres et des pensées n'est pas une liberté, mais une atrocité, et ces gouvernements ont la responsabilité d'empêcher la brutalité culturelle dans leurs pays.

Lors de la réunion, Ali Bagheri, a évoqué la tragédie de l'insulte au Saint Coran dans plusieurs pays européens, affirmant qu’il s’agit du plus haut niveau d'insulte au caractère sacré du Livre saint des musulmans et signifie la violation des droits évidents fondamentaux de deux milliards de musulmans au monde.

«Brûler des livres et des pensées ne signifie pas la liberté ; c'est un acte de barbarie montrant à quel point les pays qui prétendent le plus au progrès au monde ignorent la transcendance et la dignité humaines», a souligné Bagheri.

Il a noté que ces gouvernements devraient oeuvrer à la prévention de la brutalité culturelle sur leurs territoires, appelant tous les gouvernements dans le monde, en particulier ceux des pays islamiques, à s'attaquer sérieusement à la brutalité culturelle en mettant en commun les capacités et les synergies de manière individuelle ou collective.

Le Leader de la Révolution islamique sayyed Ali Khamenei avait appelé à la «peine la plus sévère» pour l'auteur de la profanation du Saint Coran en Suède.

Plus tôt dans un message, l'Ayatollah Khamenei a qualifié la profanation du Coran en Suède d'acte amer et dangereux : «La punition la plus sévère pour l'auteur de ce crime est ce que veulent tous les oulémas musulmans. Le gouvernement suédois devrait remettre ce criminel aux appareils judiciaires des pays islamiques.»

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