Abdollahian: Le retard dans la condamnation de la profanation du Coran témoigne d’un «double standard»

Par AlAhed avec Irna

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que tout retard dans la condamnation et la prévention de la profanation du Saint Coran dénote un «double standard» de la part de la communauté internationale.

S'exprimant mardi à la 53e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, AmirAbdollahian a déclaré que la dernière profanation du Coran en Suède était le sixième incident de ce type dans les pays européens en 2023, le jugeant «un acte qui incite effrontément à la violence, à la haine, à la discrimination et à l'hostilité contre les musulmans».

«Brûler le Coran n'est pas seulement une violation des droits de l'homme, mais aussi une atteinte aux droits de plus de deux milliards de musulmans à travers le monde. De telles actions odieuses doivent être immédiatement condamnées par tous les défenseurs des droits de l'homme», a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.

AmirAbdollahian a souligné la nécessité d'identifier et d'éliminer les «lacunes juridiques» tant au niveau national qu'international afin d'empêcher que l'insulte au Saint Coran ne se reproduise dans les plus brefs délais.

«Nous exhortons catégoriquement les autorités suédoises et d'autres pays européens à prendre des mesures immédiates et efficaces contre les auteurs d'actes aussi épouvantables afin d'empêcher qu'ils ne se reproduisent à l'avenir», a-t-il déclaré.

AmirAbdollahian a également appelé les pays du monde à combattre les actes de haine religieuse qui incitent à la discrimination, à l'hostilité et à la violence.

«Tout doute ou retard dans la condamnation ou la prévention de telles actions ne fera que renforcer la perception de doubles standards et justifier l'abus de la liberté d'expression», a-il conclu.