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La France rapatrie 10 femmes et 25 enfants des camps de prisonniers terroristes en Syrie

La France rapatrie 10 femmes et 25 enfants des camps de prisonniers terroristes en Syrie
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Par AlAhed avec AFP

La France a procédé mardi au rapatriement de 10 femmes et 25 enfants qui étaient détenus dans les camps de prisonniers terroristes dans le nord-est de la Syrie, quatrième opération collective du genre en un an.

«Les mineurs sont remis aux services chargés de l'aide sociale à l'enfance» et vont faire l'objet d'un suivi médico-social tandis que «les adultes sont remises aux autorités judiciaires compétentes», a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ces femmes s'étaient rendues de leur propre chef auprès des groupes terroristes en Irak et en Syrie, avant d’être capturées au moment de la chute de «Daech» en 2019.

Tout adulte qui a rejoint la zone irako-syrienne et qui y est resté fait l'objet d'une procédure judiciaire.

Mardi, «la France a remercié l'administration locale du nord-est de la Syrie pour sa coopération, qui a rendu possible cette opération».

La question de leur rapatriement est sensible dans de nombreux pays, en France en particulier, car le pays a été frappé par des attentats terroristes, notamment en 2015, fomentés par «Daech».

La France avait donc opté jusqu'à l'été 2022 pour le rapatriement ciblé, à savoir le retour d'enfants orphelins ou de mineurs dont les mères avaient accepté de renoncer à leurs droits parentaux.

Il y a tout juste un an, la France a mis fin à la politique du «cas par cas», qui lui a valu d'être condamnée par des instances internationales et blâmées par des organismes consultatifs français.

Au total, 16 femmes et 35 enfants avaient ainsi été ramenés en France lors d'une première opération collective il y a un, qui avait été suivie en octobre du retour de 15 femmes et 40 enfants.

Une source proche du dossier indiquait en mai à l'AFP que «seulement quelques femmes demandaient encore leur rapatriement». «Les autres, environ 80, toujours présentes là-bas ne veulent pas rentrer».

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