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Royaume-Uni: après la démission de Johnson du Parlement, les travaillistes demandent des élections anticipées

Royaume-Uni: après la démission de Johnson du Parlement, les travaillistes demandent des élections anticipées
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Par AlAhed avec AFP

Le chef de l'opposition travailliste au Royaume-Uni, Keir Starmer, a demandé dimanche des élections générales anticipées, après la démission de l'ex-Premier ministre Boris Johnson du Parlement qui a encore accru les divisions au sein du parti conservateur.

«Cette farce doit cesser. Les citoyens en ont assez» du gouvernement conservateur, a écrit Keir Starmer sur Twitter.

Rishi Sunak, le chef du gouvernement qui a pris ses fonctions en octobre, «doit convoquer des élections et laisser le public s'exprimer sur les 13 années d'échec des conservateurs», a ajouté le leader de l'opposition.

Les Libéraux-Démocrates ont également demandé des élections anticipées.

«Le temps est venu pour les citoyens d'avoir l'occasion de se prononcer sur ce gouvernement conservateur chaotique», a dit Daisy Cooper, la cheffe adjointe de ce parti.

Boris Johnson, qui a démissionné de Downing Street en juillet dernier après une succession de scandales, a annoncé vendredi soir qu'il remettait son mandat de député.

Deux autres députés, parmi ses proches alliés, ont également démissionné du Parlement vendredi et samedi.

«Chasse aux sorcières»

Dans une longue déclaration, il a accusé la commission des privilèges, chargée de l'enquête parlementaire sur le «partygate», les fêtes tenues à Downing Street en violation des restrictions liées au Covid-19, de vouloir le «chasser du Parlement».

Il s'est dit victime d'une «chasse aux sorcières» et a étrillé son successeur, Rishi Sunak.

Sa démission et celle de ses deux alliés conservateurs, Nadine Dorries et Nigel Adams, déclenchent des élections partielles dans trois circonscriptions, des scrutins à haut risque pour la majorité. Or les «Tories» ont déjà subi des pertes importantes lors d'élections locales en mai.

Le monde politique britannique s'interroge désormais sur l'avenir de Boris Johnson, après son dernier coup d'éclat.

«Le monde a changé. C'est lui (Boris Johnson, ndlr) qui s'est retiré de la scène politique en démissionnant de son poste de député. (...) Avec Rishi Sunak, nous disposons d'un excellent leadership au sein du numéro 10», a déclaré sur Sky News le ministre de l'Energie Grant Shapps, semblant écarter un retour de l'ex-dirigeant.

Mais l'ultra-conservateur Jacob Rees-Mogg, un très proche allié de Boris Johnson, a affirmé dans le Mail On Sunday que Boris Johnson pourrait «facilement retourner au Parlement à la prochaine élection».

Il a mis en garde les responsables du parti conservateur «contre toute tentative de bloquer Boris s'il se présente à l'investiture du parti dans un autre siège».

Cela «briserait l'unité fragile de notre parti et plongerait les conservateurs dans une guerre civile», a-t-il affirmé.

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