Ukraine: Wagner a commencé à transférer à l’armée russe ses positions à Bakhmout
Par AlAhed avec AFP
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé ce jeudi que ses hommes ont commencé à transférer leurs positions à Bakhmout, ville dont il a revendiqué la capture, aux troupes régulières de l'armée russe.
«Nous sommes en train de retirer les unités de Bakhmout aujourd'hui. D'ici au 1er juin, la majeure partie se réinstallera dans des bases de l'arrière. Nous remettons les positions aux militaires, les munitions et tout ce qu'il s'y trouve», a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse.
Six drones abattus en Crimée
Par ailleurs, six drones ont été abattus dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou, Sergueï Aksionov.
«Pendant la nuit écoulée, six drones ont été abattus ou bloqués (...) dans différents districts de la Crimée», a écrit Sergueï Aksionov sur Telegram.
L'incident n'«a pas fait de victimes, ni de blessés», a-t-il souligné.
Cette annonce intervient quelques jours après une attaque spectaculaire de groupes venus d'Ukraine sur le territoire russe.
La région de Belgorod a depuis été visée par de «nombreuses» attaques de drones, selon les autorités locales.
Des attaques et des sabotages se multiplient en Russie ces derniers temps, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour lancer une offensive pour reprendre les territoires contrôlés par Moscou.
Arrestation des «saboteurs» ukrainiens qui visaient des centrales nucléaires russes
Dans le même contexte, des «saboteurs» ukrainiens qui planifiaient des attentats visant à perturber le fonctionnement des centrales nucléaires russes ont été arrêtés en Russie, a annoncé jeudi le Service russe de sécurité (FSB).
«Un groupe de sabotage du Service de renseignement extérieur ukrainien (...) a tenté de faire exploser une trentaine de lignes de transmission électrique des centrales nucléaires de Leningrad et de Kalinine» début mai, pour provoquer «l'arrêt des réacteurs nucléaires», a indiqué le FSB dans un communiqué, cité par les agences de presse russes, en précisant avoir arrêté deux Ukrainiens en lien avec ces attentats.