Les États-Unis n’empêcheront pas leurs alliés de livrer des F-16 à Kiev

Par AlAhed avec agences

Les États-Unis n'empêcheront pas leurs alliés de livrer des F-16 à Kiev, rapporte CNN, qui cite des officiels du gouvernement américain sous couvert d'anonymat.

Si les pays de l'Otan puisent dans leurs propres stocks pour livrer des avions de combat à l'Ukraine, le gouvernement américain ne s'y opposera pas, ajoute CNN.

Plus tôt cette semaine, les ministres britannique et allemand de la Défense estimaient à Berlin qu'il revenait «à la Maison Blanche» de décider d'une éventuelle livraison à Kiev d'avions de combat F-16.

Depuis le Conseil de l'Europe en Islande, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et son homologue hollandais Mark Rutte avaient proposé de bâtir une «coalition internationale» pour aider l'Ukraine à obtenir ces avions de combat.

Une aide pour Zelensky

Volodymyr Zelensky les réclame depuis plusieurs semaines. Ces F-16 permettraient à l'armée ukrainienne de frapper en profondeur les troupes russes, sans pour autant constituer une solution miracle dans le conflit.

CNN explique que plusieurs pays, dont les Pays-Bas, disposent de F-16 fabriqués aux États-Unis. Pour qu'une livraison hollandaise soit effectuée, Washington doit donc d'abord la valider, pour éviter la perte de technologie américaine.

«Si les États-Unis restent réticents à envoyer leurs propres F-16, des officiels ont dit que le gouvernement est prêt à approuver l'envoi d'avions à l'Ukraine si les alliés décident de puiser dans leur propre approvisionnement», résume le média.

En janvier, le président américain Joe Biden avait assuré que son pays ne donnerait pas d'avion de combat F-16 à Kiev.

Interrogé sur le sujet en début de semaine, Emmanuel Macron n'a pas annoncé la livraison d'avions de chasse, mais a indiqué que la France va «livrer de nouvelles munitions» et «d’autres missiles» à l’Ukraine pour lui permettre «de résister et de mener» une contre-offensive. Il a aussi indiqué avoir «ouvert la porte pour former des pilotes». Ces formations «peuvent commencer dès maintenant», a-t-il précisé.