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Conflit en Ukraine: Les négociations doivent respecter les intérêts de la Russie, dit Lavrov

Conflit en Ukraine: Les négociations doivent respecter les intérêts de la Russie, dit Lavrov
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Par AlAhed avec AFP

Les pourparlers concernant le règlement du conflit en Ukraine ne peuvent se reposer que sur le respect des intérêts de la Russie, a déclaré ce vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l'issue de son entretien avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu.

«Moscou a plus d'une fois répété qu'il ne renonçait pas aux négociations», a-t-il cependant rappelé.

Selon lui, les déclarations de l'Occident, qui affirme que les hostilités en Ukraine ne peuvent pas être arrêtées, est un «procédé peu scrupuleux».

Kiev, Washington et Bruxelles le réitèrent quotidiennement, tout en exigeant de la Russie d'arrêter les hostilités et de se mettre à la table des négociations, ce qui contredit l'affirmation sur l’impossibilité de les arrêter et de négocier, a expliqué M. Lavrov.

Ankara disposé à aider

Pour sa part, Mevlut Cavusoglu a noté que l'Ukraine avait été l'un des principaux thèmes lors des pourparlers avec Sergueï Lavrov.

«Nous avons souligné une fois de plus que nous attendons une fin du conflit résultant de négociations sur la base du droit international. Comme toujours, nous avons exprimé la disposition d'Ankara à appliquer tous ses efforts pour le régler», a-t-il déclaré lors d'un point-presse.

Il a en outre exprimé sa préoccupation face à une éventuelle escalade en Ukraine au printemps.

«Il n'y aura pas de vainqueur dans cette guerre», a-t-il ajouté, promettant de poursuivre une politique objective et équilibrée.

Suppression de tous les obstacles pour la livraison des céréales et engrais russes

L’accord céréalier a été également au menu des négociations entre les deux hommes.

Mevlut Cavusoglu a jugé nécessaire et important que l'accord céréalier soit maintenu et davantage mis en œuvre.

Et de souligner: «Nous soutenons tous les efforts de l'Onu et nous effectuons nous-mêmes les négociations pour lever tous les obstacles qui persistent quant aux produits alimentaires russes dans le cadre de l'accord. Nous reconnaissons la légitimité des demandes de la Russie de lever ces restrictions».

Pour lui, cet accord est important non seulement pour la livraison des céréales et engrais depuis la Russie et l'Ukraine, mais aussi pour minimiser les conséquences de la crise alimentaire mondiale.

Le ministre turc a rappelé qu'il avait discuté de la levée des obstacles lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l'Onu.

Vers la révision de l'accord?

Même si ni les engrais ni les céréales russes ne figurent sur la liste des produits visés par les sanctions, les navires sont bloqués, ce qui aggrave la crise alimentaire, a déploré le chef de la diplomatie russe.

M. Lavrov a averti que Moscou allait revoir sa participation à l'accord céréalier, si les obstacles n’étaient pas levés.

Si auparavant la Russie avait accepté de prolonger l'accord céréalier de 120 jours, au mois de mars elle n'a accordé que 60 jours, a rappelé le ministre.

«De notre part, c'était une légère escalade. Nous avons proposé de proroger l'accord seulement pour 60 jours, partant du fait que s'il n'y a pas de progrès supplémentaire dans la suppression des obstacles à l'exportation d'engrais et de céréales russes, nous réfléchirons si l'on a besoin de cet accord», a conclu Sergueï Lavrov.

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