Nord Stream: l’objet repéré près du gazoduc est une bouée fumigène, déclare Copenhague
Par AlAhed avec Sputnik
Découvert récemment à côté du gazoduc Nord Stream 2 endommagé par des explosions en septembre, un objet cylindrique s’est avéré être une bouée fumigène maritime, affirme l’agence danoise de l’énergie.
L'Agence danoise de l'énergie (DEA) a extrait de la mer Baltique, depuis une profondeur de 73 mètres, l’objet qui se trouvait tout près du gazoduc Nord Stream 2. Cette opération a été menée en présence de l’opérateur du gazoduc Nord Stream 2 AG.
«L’examen montre que l'objet est une bouée fumigène maritime vide, qui est utilisée pour le marquage visuel. L'objet ne présente aucun risque pour la sécurité», indique un communiqué.
Plus tôt, le porte-parole du Kremlin a qualifié de «bonne nouvelle» la décision de Copenhague d’inviter l’opérateur du gazoduc à participer à l’examen de l'objet découvert.
«Par conséquent, il est très important et essentiel de déterminer de quel type d'objet il s'agit et s'il est lié à un acte terroriste», a alors déclaré Peskov.
Un objet suspect
Le 14 mars, Vladimir Poutine a déclaré qu'un navire de Gazprom avait repéré un «petit pilier» près d'un des points les plus vulnérables du gazoduc, à savoir les joints des tuyaux. Le Président russe a souligné qu'apparemment plusieurs engins explosifs ont été placés le long du Nord Stream mais qu'une partie n’a pas explosé pour des raisons inconnues.
«Les spécialistes pensent qu'il pourrait s'agir d'une antenne destinée à recevoir un signal pour activer un engin explosif», a-t-il noté.
L’Occident refuse une enquête internationale
Moscou a toujours appelé à mener une enquête internationale pour identifier les responsables du sabotage des gazoducs. La Russie et la Chine ont notamment avancé un projet de résolution proposant de créer une commission internationale chargée de mener une enquête transparente et impartiale sur les explosions. Or, le 27 mars, le Conseil de sécurité de l’Onu a rejeté le texte.
Seuls la Russie, la Chine et le Brésil ont voté pour la résolution. Les 12 autres membres du Conseil de sécurité –Albanie, Émirats arabes unis, Équateur, États-Unis, France, Gabon, Ghana, Japon, Malte, Mozambique, Royaume-Uni et Suisse- se sont abstenus. Aucun pays n’a voté contre.