«Nasrallah n’aura pas besoin de missiles de précision, Israël érode de l’intérieur», dit un officiel israélien

Par AlAhed avec PressTV

L’ancien chef de la «Division du renseignement militaire au sein de l'armée israélienne», Amos Yadlin, a une fois de plus évoqué la situation intérieure désastreuse de l’entité sioniste et mis en garde contre son effondrement.

Il a estimé que le Hezbollah n'avait pas besoin de développer des missiles de précision, parce que l’Entité israélienne était en train d’être désintégré de l'intérieur.

«Le secrétaire général du Hezbollah libanais sayyed Hassan Nasrallah a estimé qu’Israël était plus fragile qu'une toile d’araignée. Le Hezbollah n’aura pas besoin de développer des missiles de précision, parce que nous nous effritons de l'intérieur», a-t-il reconnu.

Yachiam Sasson, ancien chef de l'état-major de «la lutte contre le terrorisme», a tiré la sonnette d’alarme quant aux opérations héroïques palestiniennes soulignant que leurs auteurs n’avaient pas peur de mener des attaques qui exigent des sacrifices. 

«Des attaques à la pierre, nous sommes passés aux coups de couteau et maintenant nous sommes témoins des attaques par balles. Nous assistons certainement ici à un processus d’escalade très sérieux qui s’intensifie. Ce sont des dangers individuels ou des unités individuelles qui ne sont connectées à aucun groupe palestinien», a-t-il affirmé.

Dans un article, le journal israélien «Haaretz» a évoqué le récent discours prononcé par le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, à la mémoire des dirigeants martyrs, où il a diagnostiqué une faiblesse interne en «Israël», dans le contexte de la vaste crise législative et politique.

«Ses propos ont accompagné des mesures sur le terrain, notamment l'arrivée de systèmes de défense aérienne iraniens au Liban, qui a sapé la supériorité aérienne de l'armée de l'air israélienne là-bas, en plus du déploiement de dizaines de points d'observation du Hezbollah le long de la frontière avec Liban», selon «Haaretz».

«Les Israéliens fournissent eux-mêmes à sayyed Nasrallah le filon de telle déduction», a écrit le journal israélien «Maariv» notant que «de semaine en semaine, les crises à l'intérieur d'Israël s'aggravent».

Lors de la célébration de la libération du sud du Liban le 25 mai 2000, sayyed Nasrallah avait décrit «Israël» comme «plus fébrile qu'une toile d'araignée». Depuis qu'elle a été prononcée, cette description est restée gravée dans la mémoire collective israélienne.