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Après l’Arabie, Oman ouvre son espace aérien aux «avions israéliens»

Après l’Arabie, Oman ouvre son espace aérien aux «avions israéliens»
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Par AlAhed avec AFP

«Israël» a annoncé jeudi 23 février que «les compagnies aériennes israéliennes seraient désormais autorisées à traverser l'espace aérien du sultanat d'Oman», pays du Golfe qui n'entretient pas de relations diplomatiques officielles avec l'entité sioniste.

Le «ministre israélien des Affaires étrangères», Eli Cohen, a salué une «décision historique qui va raccourcir le temps de vol vers l'Asie, réduire les coûts pour les citoyens israéliens et aider les compagnies aériennes israéliennes à être plus compétitives», d'après un communiqué de son «bureau».

Sur Twitter, l'Autorité de l'aviation civile omanaise a seulement écrit que «l'espace aérien du sultanat est ouvert à tous les transporteurs qui répondent à (ses) exigences de survol», sans plus de détails.

«L'Extrême-Orient n'est pas si loin et le ciel n'est plus une limite», s'est réjoui de son côté le «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahou, dans un communiqué.

Netanyahou avait été reçu en 2018 à Oman par l'ancien sultan Qabous, bien que Mascate ne reconnaisse pas officiellement l'Entité israélienne.

Après sa visite, il avait affirmé que le sultanat était prêt à ouvrir son espace aérien aux «avions civils israéliens», ce qui semblait alors d'un intérêt pratique limité, en particulier pour les vols à destination de l'Asie, faute de permission de survol de l'Arabie saoudite.

Mais en juillet 2022, Ryad, qui n'entretient pas de relations diplomatiques officielles avec l’entité sioniste, a annoncé l'ouverture de son espace aérien à «tous les transporteurs», y compris «Israéliens».

Jeudi, les États-Unis ont salué la décision d'Oman, qui complète le «processus» entamé l'an dernier avec celle de l'Arabie saoudite.

En 2020, Oman avait salué la normalisation des relations entre l'Entité israélienne et d'autres pays du Golfe, les Émirats arabes unis et Bahreïn, qui avaient rompu avec des décennies d'une position arabe faisant du règlement de la question palestinienne la condition du «rapprochement avec Israël».

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