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Retraites: moins de perturbations mardi, pour le 3e jour de grèves

Retraites: moins de perturbations mardi, pour le 3e jour de grèves
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Par AlAhed avec AFP

Les mobilisations pourraient marquer le pas mardi, par rapport aux deux précédentes journées nationales d'action contre la réforme des retraites, les grèves ayant notamment moins d'impact dans les transports.

Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent continuer à mettre la pression à l'exécutif après avoir réussi à mettre plus d'un million de manifestants dans les rues (selon les autorités) les 19 et 31 janvier, alors que les députés ont entamé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale.

Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février.

Education

En raison des vacances scolaires dans la zone A (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), moins de grévistes sont attendus chez les enseignants.

La FSU n'a d'ailleurs pas donné de chiffres pour les écoles primaires cette fois-ci.

Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.

Transports

Le trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF mardi, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes.

SNCF Voyageurs a annulé 1 TGV sur 2 en moyenne, la quasi-totalité des Intercités et 7 TER sur 10.

La situation était une fois de plus contrastée dans la région parisienne, avec entre un tiers et une moitié des trains sur la plupart des lignes et une situation très difficile sur le RER D.

Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, a estimé mardi matin sur Franceinfo qu'il souhaitait «augmenter le niveau de mobilisation» contre la réforme.

«Si on en reste à des journées comme celles-là, on en fait encore trois ou quatre, le gouvernement passe son projet», a-t-il mis en garde, alors que les syndicats de cheminots doivent selon lui se réunir «probablement en fin de semaine».

Les syndicats de cheminots n'ont pas appelé à la grève pour la quatrième journée d'action nationale samedi, premier jour des vacances pour la zone B (Aix-Marseille et un grand arc de la Bretagne à l'Alsace sauf l'Ile-de-France), mais la CGT Cheminots et SUD Rail veulent prolonger la grève ce mercredi.

Les perturbations étaient également importantes sur le réseau parisien RATP mardi, mais la régie n'a entièrement fermé aucune ligne de métro.

Les lignes 8 et 13 étaient les plus touchées, ouvertes uniquement à des heures de pointe élargies sur une partie de leur parcours, tandis que les lignes 1 et 14, automatisées, ainsi que la petites ligne 3bis, fonctionnaient normalement.

Les autres lignes devaient être en général ouvertes sur des plages horaires plus ou moins importantes le matin et l'après-midi.

Les bus de la RATP étaient peu touchés et les tramways pas du tout.

Des perturbations devaient affecter mardi de nombreux autres réseaux régionaux.

Energie

La mobilisation restait forte dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptaient selon la CGT de 75 à 100 % de grévistes.

La direction du groupe estime pour sa part que le taux de grévistes s'élevait à 56 % contre 55 % le 31 janvier et 65 % le 19.

«Les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour», a confirmé la direction, les grévistes utilisant des modalités d'action similaires à celles des précédentes journées.

«Il n'y a pas de manque de carburants» dans les stations-service du groupe, a assuré la direction, comme les fois précédentes. «Les stocks en dépôts et en station-service sont à un niveau satisfaisant».

Côté électricité, les grévistes d'EDF ont procédé entre lundi et mardi à des baisses de production d'électricité de près de 4.500 MW, l'équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.

Plusieurs centrales électriques et nucléaires étaient touchées, avec «de forts taux de grévistes» et des «filtrages à l'entrée des sites , selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

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