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Propos menaçants de Blinken : l’Iran promet une réponse décisive

Propos menaçants de Blinken : l’Iran promet une réponse décisive
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Par AlAhed avec PressTV

L’Iran a averti les États-Unis qu’il ne tolérerait aucune agression contre son territoire et ses intérêts et qu’il donnerait une réponse décisive aux menaces brandies par le secrétaire d’État et le conseiller américain à la sécurité nationale.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a mis en garde lundi le gouvernement américain contre les responsabilités juridiques et internationales de ses propos menaçants à l’égard de l’Iran et les répercussions qui en résultent.

«L’administration américaine doit être consciente des responsabilités juridiques et internationales résultant de propos menaçants contre la République islamique d’Iran et réfléchir à deux fois aux conséquences politiques d’une telle déclaration provocatrice», a-t-il réitéré.

Lors d’une interview accordée à la chaîne d’information Al-Arabiya, dont le texte a été publié dimanche 29 janvier, Antony Blinken a prétendu que l’Iran avait rejeté l’occasion de revenir dans le Plan global d’action commun (PGAC) à la fin de l’été dernier. «Maintenant les États-Unis sont concentrés sur de nombreuses choses qui se sont produites depuis.», a-t-il ajouté.

Blinken a aussi martelé que les manœuvres militaires avec «Israël» et d’autres pays du golfe étaient destinées à dissuader les activités de l’Iran dans la région.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a évoqué que l’Iran a souligné à maintes prises que ses activités nucléaires étaient pacifiques comme le confirment de nombreux rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et que la fabrication d’armes nucléaires ne faisait pas partie de la doctrine de sécurité nationale de l’Iran.

Dans le même temps, l’Iran n’a pas arrêté ses progrès scientifiques et technologiques dans le domaine nucléaire et poursuivra son développement autant que nécessaire et sur la base de ses droits inaliénables en tant qu’État membre du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), a déclaré Kanaani.

Les allégations du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, sont intervenues en même temps que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que Téhéran avait reçu des messages via le Qatar des parties à l’accord nucléaire de 2015.

«Aujourd’hui, nous avons reçu des messages liés au PGAC de la part du ministre qatari des Affaires étrangères», a confirmé Amir-Abdollahian lors d’une conférence de presse conjointe dimanche 29 janvier à Téhéran avec son homologue qatari Mohammed ben Abdul-Rahman ben Jassim Al-Thani, sans fournir plus de détails.

En mai 2018, l’ancien président américain Donald Trump a unilatéralement retiré Washington de l’accord nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et le Groupe 5 +1 et a rétabli des sanctions économiques sévères contre Téhéran dans le cadre de la politique dite de «pression maximale».

Les pourparlers pour sauver l’accord ont débuté dans la capitale autrichienne Vienne en avril 2021, des mois après que Joe Biden a succédé à Trump. Depuis l’Iran insiste sur la nécessité d’examiner le sérieux de Washington à rejoindre l’accord et à supprimer les sanctions illégales contre le pays.

Washington ayant insisté sur sa position arbitraire pour ne pas lever les sanctions imposées au peuple de l’Iran par l’ancienne administration américaine, les pourparlers ont été suspendus. Et donc, l’Iran exige des garanties plus solides qui obligeraient les États-Unis à respecter leurs engagements dans le cadre de l’accord.

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