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Le sang du général Soleimani sera vengé, promet Raïssi

Le sang du général Soleimani sera vengé, promet Raïssi
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Par AlAhed avec AFP

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que le «meurtre» du général Qassem Soleimani sera «vengé» alors que des milliers de personnes commémoraient le troisième anniversaire du martyre du commandant des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique.

«Nous n'avons pas oublié et n'oublierons pas le sang du martyr Soleimani», a déclaré M. Raïssi.

Il a averti les «meurtriers et organisateurs» du crime que «la vengeance du sang du martyr Soleimani est certaine et que ceux qui ont perpétré le meurtre ne trouveront pas le sommeil facilement».

L'an dernier, le président Raïssi avait tenu pour responsable l'ancien président américain Donald Trump du meurtre de Soleimani et juré vengeance s'il n'était pas jugé pour sa mort.

Mais il semble que Trump ne soit pas le seul Américain sur la liste. L'Iran a «identifié et poursuivi 154 accusés dont 96 citoyens américains», a déclaré le porte-parole de la justice Massoud Setayeshi.

Le président iranien a assuré que la défaite du groupe terroriste «Daech» était le prélude à la défaite de «l'hégémonie américaine» dans le monde

«Le martyr Soleimani a vaincu les Etats-Unis, les partisans du mouvement terroriste et de Daech dans la région (…) et c'était le prélude à la défaite de l'hégémonie américaine dans le monde», a-t-il affirmé alors que des milliers de personnes agitaient des drapeaux et d'autres portaient des photos du commandant martyr.

Le président Raïssi s'adressait à des milliers de personnes rassemblées dans la plus grande salle de prière à Téhéran à la mémoire de l'ancien commandant de la force al-Qods.

Figure charismatique et populaire en Iran et dans la région, le général Qassem Soleimani avait été assassiné avec son lieutenant irakien Abou Mahdi al-Mouhandis, commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire d'Irak (Hachd al-Chaabi), et leurs compagnons lors d'un raid de drones américains près de l'aéroport de Bagdad le 3 janvier 2020.

Cinq jours plus tard, l'Iran a riposté en tirant des missiles sur une base aérienne américaine à Ain al-Assad qui abritait des troupes américaines en Irak, et une autre près d'Erbil dans le nord du pays.

Le président Trump a déclaré à l'époque qu'il avait lui-même ordonné la frappe de drones.

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