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L’Espagne va rapatrier des femmes et des enfants des camps de prisonniers djihadistes en Syrie

L’Espagne va rapatrier des femmes et des enfants des camps de prisonniers djihadistes en Syrie
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Par AlAhed avec agences

L'Espagne va rapatrier des femmes et des enfants retenus dans des camps de prisonniers extrémistes situés dans le nord-est de la Syrie, a-t-on appris lundi de source gouvernementale espagnole.

Trois Espagnoles - une épouse et deux veuves de terroristes de «Daech» - et treize enfants de ces membres seront rapatriés en Espagne d'ici la fin de l'année, selon cette source. Deux de ces femmes se trouvent dans un camp de prisonniers d’extrémistes situé près de la frontière entre la Syrie et la Turquie et la troisième dans un camp situé près de la frontière avec l'Irak.

Une quatrième femme, de nationalité marocaine mais veuve d'un terroriste espagnol, aurait pu également être concernée par ce rapatriement avec ses trois enfants, mais ils se sont échappés en 2020 du camp situé près de la frontière irakienne où ils se trouvaient. Les autorités ont depuis perdu leur trace.

Selon la source gouvernementale, les trois femmes qui seront rapatriées comparaîtront à leur arrivée devant la justice espagnole. Accusées de collaboration avec une organisation terroriste, elles encourent cinq ans de prison.

D'après le quotidien El Pais, qui a révélé cette information, elles affirment ne pas avoir participé à des actes de «djihadisme» et s'être rendues dans les territoires contrôlées par les groupes djihadistes en zone irako-syrienne jusqu'à la chute de «Daech» en 2019, uniquement car elles avaient été dupées par leurs maris. Le gouvernement espagnol s'était refusé jusqu'ici à les rapatrier. L'annonce de ce rapatriement intervient après celui de 15 femmes et 40 enfants d’extrémistes effectué par la France le mois dernier.

Face à l'hostilité de l'opinion publique, la France a longtemps procédé à des rapatriements mesurés, décidés au cas par cas. Mais le 14 septembre, la Cour européenne des droits de l'Homme, saisie par les parents de deux de ces femmes, a condamné la France pour ne pas avoir étudié de manière appropriée ces demandes.

 

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