Par AlAhed avec AFP

Les belligérants au Yémen ne sont pas parvenus à un accord permettant de prolonger la trêve en vigueur depuis six mois dans un pays dévasté par la guerre, a annoncé dimanche l'ONU.

«L'envoyé spécial de l'ONU regrette qu'un accord n'ait pas été conclu aujourd'hui, alors qu'une prolongation et une extension de la trêve auraient apporté davantage de bienfaits significatifs à la population», selon un communiqué de l'émissaire Hans Grundberg.

Depuis le 2 avril, des cessez-le-feu de deux mois, reconduits à deux reprises, ont relativement apaisé la vie des Yéménites, confrontés à l'une des pires crises humanitaires au monde en raison de la guerre menée par la coalition saoudienne contre les diverses infrastructures yéménites et ayant fait des dizaines de milliers de martyrs.

Soulignant que les négociations se poursuivaient, le diplomate suédois a appelé toutes les parties au calme, et à éviter «toute provocation ou action pouvant mener à une escalade de la violence».

Outre un cessez-le-feu, la trêve prévoyait une série de mesures humanitaires, dont certaines n'ont pas été mises en œuvre.

L'accord a néanmoins permis la réouverture partielle de l'aéroport de Sanaa, la capitale contrôlée par le mouvement de la résistance yéménite Ansarullah, et un acheminement plus fluide des marchandises, des carburants et de l'aide humanitaire dont dépendent deux tiers de la population d'environ 30 millions d'habitants.