Donald Trump se propose comme négociateur pour résoudre le conflit ukrainien
Par AlAhed avec RT
Donald Trump, de retour sur la scène internationale ? Le 45e président des Etats-Unis, qui pourrait tenter de revenir dans le Bureau ovale en 2024, a vertement tancé l’administration Biden dans un court message publié sur son propre réseau, Truth Social: «le "leadership" américain», désigne-t-il avec ironie, «devrait rester "détendu, calme et maître de lui-même"», au lendemain des explosions des gazoducs Nord Stream 1 et 2, reliant la Russie à l’Allemagne.
«C’est un grand événement, qui ne devrait pas provoquer de grande solution, du moins pas tout de suite», conseille Trump.
Pour l’heure, l’incertitude demeure autour des explosions, résultant toutefois d'un «acte délibéré», a rapporté Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères.
La sureté suédoise (Säpo) a de son côté indiqué avoir retenu le motif de «sabotage aggravé».
L'Ukraine a quant à elle accusé la Russie d’avoir planifié une «attaque terroriste contre l'Europe».
Une accusation «stupide et absurde», a jugé le Kremlin.
La Russie a obtenu une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, qui se tiendra vendredi à New-York.
Le procureur général de la Fédération de Russie a par ailleurs ouvert une enquête le 28 septembre pour «acte de terrorisme international».
De quoi faire craindre une escalade.
Trump appelle au calme
«Soyez stratégiques, soyez intelligents (brillants !), parvenez à négocier un accord TOUT DE SUITE», a tempêté Donald Trump avec son style habituel.
«Les deux parties en ont besoin et le veulent. Le monde entier est en jeu», a-t-il fait valoir.
Et l’ex-président, toujours provocateur, de se porter volontaire: «Je mènerai le groupe ???»
Mais pour l'heure, les accusations ont fusé entre Moscou et Washington.
En effet, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, a exigé sur sa chaîne Telegram des «réponses» au président américain Joe Biden, sur l'implication de son pays dans les explosions des gazoducs, en référence à une déclaration de celui-ci du 7 février 2022, deux semaines avant le début de l'opération militaire russe : «Si la Russie envahit [l'Ukraine], alors il n'y aura plus de Nord Stream 2».
La Maison Blanche a rétorqué qu'il était «ridicule» d'insinuer que les Etats-Unis pourraient avoir commis ces sabotages.
«La catastrophe Russie/Ukraine n’aurait JAMAIS dû arriver, et n’aurait certainement pas eu lieu si j’avais été président», a fait observer Donald Trump, qui s'est régulièrement targué d'entretenir une excellente relation avec Vladimir Poutine.