Poutine à Macron : Les tirs ukrainiens constants risquent de déclencher une catastrophe d’envergure à Zaporojié
Par Sputnik
Alors que la plus récente conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron datait du 28 mai, ce dernier a appelé son homologue russe ce 19 août, déclare le Kremlin.
Après une pause d'un peu plus de deux mois, Emmanuel Macron a téléphoné à Vladimir Poutine, a déclaré le Kremlin. La dernière conversation entre les deux chefs d'État date du 28 mai.
La situation à la centrale de Zaporojié, contrôlée par l'armée russe et visée par des frappes ce mois-ci, a été au coeur de la conversation entre les Présidents.
Estimant que les tirs constants des forces ukrainiennes risquent de déclencher une catastrophe d'envergure à la centrale, M.Poutine a confirmé à son homologue la volonté de la partie russe d'assister les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui envisagent une visite des lieux au mois de septembre.
L'Élysée a précisé que Vladimir Poutine avait assuré à Emmanuel Macron qu'il était prêt à revoir ses exigences selon lesquelles l'équipe de l'AIEA devait arriver à la centrale de Zaporojié via le territoire russe. Le Président français a demandé que la mission s'y rende via l'Ukraine.
Crise en Ukraine
Le 22 juillet, à Istanbul, les parties russe, turque, ukrainienne et onusienne ont signé des accords multilatéraux sur la levée des restrictions concernant les exportations russes et l'assistance de la Russie à l'exportation du blé ukrainien via la mer Noire. Vladimir Poutine a informé son homologue français de la mise en oeuvre de cet accord.
Toujours selon la présidence russe, Vladimir Poutine a insisté sur les obstacles entravant les exportations russes, ce qui met en péril la sécurité alimentaire au niveau planétaire.
Après que tout un éventail des problèmes liés à la crise en Ukraine ont été abordés, les chefs d'État se sont entendus pour ne pas mettre fin à leurs contacts.
Selon l'Élysée, Emmanuel Macron compte joindre de nouveau Vladimir Poutine une fois que les groupes techniques de l'AIEA auront pris contact.