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Irak : nouveaux rassemblements rivaux à Bagdad sur fond d’impasse politique

Irak : nouveaux rassemblements rivaux à Bagdad sur fond d’impasse politique
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Par AlAhed avec sites web

La capitale irakienne accueille vendredi deux rassemblements rivaux, le courant de sayyed Moqtada Sadr et ses adversaires poursuivant leur bras de fer sur des législatives anticipées dans un pays en pleine crise politique.

Depuis fin juillet les deux pôles du chiisme politique enchaînent joutes verbales et escalades, sans toutefois laisser la situation dégénérer vers des violences. D’un côté le Courant sadriste, qui réclame une dissolution du Parlement et des législatives anticipées, de l’autre le Cadre de coordination, alliance regroupant des factions chiites dont le Hashd al-Chaabi.

Vendredi, quelques milliers de partisans de Moqtada Sadr, poursuivant depuis bientôt deux semaines un sit-in au Parlement puis ses abords, se sont rassemblés près de l’institution pour la traditionnelle prière du vendredi à midi dans la Zone verte, quartier bouclé abritant institutions publiques et ambassades, a constaté une correspondante de l’AFP.

Leurs adversaires soutenant le Cadre de coordination vont manifester une fois encore sur une avenue menant à la Zone verte, aux alentours de 17 h, après un rassemblement similaire début août.

Cette nouvelle mobilisation réclamera «la formation d’un gouvernement» pour fournir des services publics et, en plein été caniculaire, trouver des solutions aux délestages électriques quotidiens et aux pénuries d’eau, selon un communiqué.

M. Sadr a appelé la justice à dissoudre le Parlement, fixant comme délai la fin de la semaine prochaine.

Le Cadre de coordination, qui avait initialement accepté des législatives anticipées sous certaines conditions, maintient la pression en appelant désormais à «former un gouvernement».

À l’extérieur de Bagdad, d’autres manifestations sont prévues. Le Courant sadriste a appelé ses partisans à manifester à 17 h à travers le pays. À la même heure, des manifestations soutenant le Cadre de coordination doivent avoir lieu à Bassora (Sud) et dans la province de Ninive (Nord).

Dix mois après les dernières législatives d’octobre 2021, l’Irak attend toujours la désignation d’un premier ministre et d’un président, sur fond de querelles politiciennes.

La crise actuelle a débuté quand le Courant sadriste a refusé fin juillet une candidature au poste de premier ministre présentée par le Cadre de coordination.

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