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Sayyed Nasrallah: Il n’y a pas de cible israélienne en mer ou sur terre que nos missiles de précision ne puissent atteindre

Sayyed Nasrallah: Il n’y a pas de cible israélienne en mer ou sur terre que nos missiles de précision ne puissent atteindre
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Par AlAhed avec al-Manar

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a évoqué au cours d’une interview exclusive avec la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen les différentes étapes de la stratégie de dissuasion entre le Liban et l’occupation israélienne, et l’équation «Karish».

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que les débuts de la stratégie de dissuasion entre le Liban et l’occupation israélienne ont commencé en 1985, lorsque l’ennemi israélien a été contraint, très tôt, de se retirer de bon nombre de  zones qu’il occupait.

Sayyed Nasrallah a indiqué que «l’ennemi israélien a traité la bande frontalière comme une ceinture de sécurité pour empêcher les combattants de la résistance d’entrer en Palestine, à ce moment-là, la stratégie de dissuasion a commencé».

Sayyed Nasrallah a ajouté que «cette dissuasion était, à cette époque, l’aboutissement de tous les mouvements de résistance qui ont mené des opérations martyres, pas seulement le Hezbollah», soulignant que «la deuxième phase de la dissuasion a commencé par les opérations de résistance dans les villages du front, jusqu’en 1993, date à laquelle la troisième phase a commencé. De 1993 à 1996, un haut niveau de dissuasion a été atteint».

Sayyed Nasrallah a poursuivi : «L’accord d’avril 1996 a préparé la victoire en 2000, lorsque la dissuasion s’est renforcée, y compris empêcher l’occupation de bombarder des cibles civiles sans réponse.»

«L’ennemi israélien s’est rendu compte, à la suite de la guerre de juillet en 2006, que la confrontation avec la résistance était dangereuse et importante, et que les capacités de la résistance avaient dépassé la confrontation aux frontières», a souligné le secrétaire général affirmant que «depuis la guerre de juillet jusqu’à aujourd’hui, l’ennemi israélien a pris conscience que toute action contre le Liban se heurterait à une riposte».

Sayyed Nasrallah a également déclaré que «l’ennemi a recours, aujourd’hui, à des opérations qui ne laissent aucune empreinte. Depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui, il n’a osé entreprendre aucune action contre le Liban.»

Équation de Karish

Quant à l’équation de Karish, qui a été annoncée ce mois-ci dans un discours télévisé sur les derniers développements politiques, sayyed Nasrallah a affirmé : «Le Liban, maintenant, fait face à une opportunité historique à la lumière du besoin de l’Europe de trouver une alternative aux pétrole et gaz de la Russie.»

Sayyed Hassan Nasrallah a indiqué que «le président américain Joe Biden est venu dans la région à la recherche du gaz et du pétrole, et l’ajout que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis peuvent fournir ne résoudra pas le besoin de l’Europe».

Selon le secrétaire général du Hezbollah, «les États-Unis et l’Europe ont besoin de pétrole et de gaz, et Israël y voit une opportunité», notant que «Biden ne veut pas de guerre dans la région, et cette affaire est une opportunité pour nous de faire pression pour obtenir notre pétrole».

Son éminence a poursuivi : «Le problème n’est pas Karish et Qana, mais tous les gisements de pétrole et de gaz pillés par «Israël» dans les eaux de la Palestine, en échange des droits du Liban».

Sayyed Hassan Nasrallah a également déclaré que «les Américains ont entraîné le Liban dans un cycle de négociations sans horizon, tandis qu’Israël a creusé des puits, exploré du gaz et se prépare à l’extraire», soulignant que «les États-Unis ont fait pression sur l’État libanais pour qu’il accepte la ligne Hoff ou la proposition israélienne aux frontières maritimes.

«Ce que l’Etat libanais veut, il peut l’obtenir maintenant, pas demain», a insisté le secrétaire général ajoutant qu'«il n’y a pas de cible israélienne en mer ou sur terre que les missiles de précision de la résistance ne puissent atteindre».

Et d’ajouter : «Toute action ciblant Karish ou au-delà dépend de la décision de l’ennemi israélien, ainsi que des États-Unis d’Amérique».

IL a précisé que «l’État libanais a présenté une concession majeure à travers ce qu’il a demandé au médiateur américain lorsque j’ai parlé de la ligne  23+», notant que «la balle, maintenant, n’est pas dans le camp du Liban, car il lui est interdit d’extraire du pétrole et du gaz dans des régions contestées. Ce qu’il faut, c’est respecter les frontières imposées par l’État libanais et lever le veto contre les entreprises qui extraient du pétrole».

«Si l’extraction de pétrole et de gaz de Karish commence en septembre, avant que le Liban ne prenne son droit, nous nous dirigeons vers une confrontation», a mis en garde sayyed Nasrallah.

Sayyed Nasrallah a expliqué : «Nous avons fixé un objectif et nous comptons le réaliser sans aucune hésitation, et tout ce qui permet d’atteindre cet objectif, nous y aurons recours. L’Etat libanais est incapable de prendre la décision appropriée qui protège le Liban et ses richesses, et donc la résistance est obligée de prendre la décision».

Cela, selon sayyed Nasrallah, c’est parce que «le seul moyen de survie qui reste au Liban est d’extraire du pétrole et du gaz parce».

 

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