Karish, après Karish et après après Karish: pas de pétrole ni de gaz à quiconque avant que le Liban n’obtienne ses ressources
Par Ehab Zaki, AlAhed
Le secrétaire général du Hezbolah, sayyed Hassan Nasrallah, a placé l’entité temporaire devant une équation claire, qui ne supporte aucun atermoiement. Le plus important est qu’elle n’est point l’objet d’interprétation : pas de pétrole ou de gaz à quiconque avant l’obtention par le Liban de ses ressources, d’une manière pratique non théorique. Ainsi, si les compagnies pétrolières n’entament pas le travail dans les eaux libanaises, toutes les autres compagnies quitteront le Moyen Orient.
Quant au choix restant, il réside dans l’intransigeance israélienne et l’instance à aller jusqu’au bout de la fadaise, se basant sur les promesses américaines ou les carnavals de normalisation. De ce fait, la guerre en sera le résultat inévitable. Cette guerre dont les résultats ont été tranchés par sayyed Nasrallah avant son déclenchement, par la soumission de l’entité avant son début, à son milieu ou à sa fin. Le résultat sera par conséquent la docilité, puisque la résistance juge avoir remporté la victoire en cas de guerre.
Dans ce contexte, sayyed Nasrallah avait affirmé dans son discours précédent que par l’intransigeance de l’ennemi sur les frontières maritimes, il met son existence en péril. En d’autres termes, le déclenchement de la guerre sera dangereux pour l’existence de l’entité, non seulement une simple nouvelle défaite qui s’ajoute aux défaites successives depuis l’année 2000. Cependant, dans son dernier discours, Le secrétaire général a estimé que l’ennemi se soumettra avant, durant ou à la fin de la guerre. Il voulait expliquer sans contrastes, que se soumettre avant le déclenchement de la guerre est le meilleur moyen pour préserver une existence temporaire, soit pour reporter la disparition proche.
Quant à la soumission sûre et certaine après le début de la guerre, nul ne pourra garantir à l’entité le maintien de son existence, puisque l’entité pourrait y être déraciné, sans qu’il n’y ait un responsable qui signe le document de reddition. Mais ce choix est exclu si l’entité temporaire se soumet avant. Mais au début ou au milieu de la guerre, ce sera une voie sans retour et un voyage vers une destination unique, vers la disparition.
Suivant l’équation de Haïfa et après Haïfa, sayyed Nasrallah a lancé une nouvelle équation : Karish, après Karish et après après Karish. Selon la teneur de cette équation, pas de pétrole ni de gaz à quiconque avant que le Liban n’obtienne ses droits. C’est dans le fond. Dans la forme, cette équation signifie que l’ère des victoires est une chaine à maillons successifs et que l’offensive de juillet 2006 constitue un début humble en comparaison avec les mutations qui l’ont suivi. De même, sayyed Nasrallah a considéré que les trois drones lancés au-dessus du champ de Karish sont un début modeste en comparaison avec ce qui suivra.
Si nous adoptons cette logique comme critère, on ne parvient qu’à une seule conclusion : c'est la disparition péremptoire de l'entité temporaire. En effet, le processus en gradation des victoires de la résistance après l’an 2006, ainsi que le cumul qualitatif de ses capacités, aux côtés de l’escalade dans la formation et l’état final de l’axe de la résistance, prouve que ce sayyed Nasrallah a expliqué comme début avec les trois drones et la capacité de la résistance à envoyer des engins de plusieurs volumes et dotés de différentes missions et nombre; tous ces faits constitueront un volcan qui fera exploser l’entité. L’expérience du Hezbollah nous a prouvés que les débuts humbles entrainent les grandes fins glorieuses.
Le Liban, comme a affirmé sayed Nasrallah, ne peut compter que sur la résistance, c’est la seule carte de force qu’il possède. Par contre, l’entité sioniste ne peut être soutenu que par le papier de la normalisation et les positions populistes du psychopathe Avichai Adraei. Quant aux paris sur la protection américaine, ils sont actuellement vains, puisque l’intervention américaine directe est inatteignable en raison de la défaite inévitable et parce que la confrontation aura pour scène la totalité de la géographie de la région. Ce sera un scénario lourd des dangers d'élargir la confrontation pour devenir mondiale. Une confrontation dont personne ne veut, même si le prix est la disparition de l'entité, et dans la guerre d'Ukraine, nous avons la preuve claire que cette la confrontation est évitée par tout le monde.
Cette guerre, si elle se produit, sera la plus honorable. Comme a expliqué sayed Nasrallah, tomber en martyre dans une telle guerre est plus honorable de mourir dans les files d’attentes pour obtenir le pain ou l’essence. Si le minium serait honorable, comment sera alors le maximum et l’apogée à tirer d’une telle confrontation.
Elle expliquera comment l’histoire de la Palestine s’est accumulée autour de l’histoire de Khaybar.