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Américains et Iraniens entament au Qatar des discussions sur le nucléaire

Américains et Iraniens entament au Qatar des discussions sur le nucléaire
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Par AlAhed avec AFP

Des pourparlers indirects entre Américains et Iraniens sur le dossier nucléaire iranien, avec l’Union européenne (UE) en tant que médiateur, ont débuté mardi au Qatar après trois mois de blocage de négociations à Vienne.

L’envoyé spécial des États-Unis Robert Malley et le négociateur iranien Ali Bagheri sont arrivés dans la journée dans la capitale du Qatar, pays qui a joué le médiateur dans plusieurs dossiers internationaux.

«Des messages indirects ont été échangés entre les deux parties», a indiqué une source diplomatique de la région à l’AFP, alors que les deux délégations sont installées dans des salles séparées.

Après avoir rencontré des responsables politiques qataris, M. Bagheri a discuté avec Enrique Mora, le coordinateur de l’Union européenne (UE) chargé de superviser les négociations sur le nucléaire, selon l’agence officielle iranienne Irna qui a diffusé une photo de la rencontre.

Les discussions en Autriche entamées en avril 2021 sont destinées à réintégrer les États-Unis à l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et à ramener l’Iran au respect intégral de ses engagements dictés par ce pacte.

«Première étape»

Les pourparlers de mardi sont «une première étape» pour débloquer ceux de Vienne.

«Nous espérons qu’il sera ensuite possible pour (l’ensemble des) participants de reprendre les négociations très vite» en Autriche, a indiqué à Bruxelles Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

«Le temps n’est pas vraiment de notre côté. Il faut donc vraiment avancer très vite», a-t-il souligné.

Le Qatar espère que les «discussions indirectes aboutiront à des résultats positifs qui contribueront à la relance de l’accord nucléaire signé en 2015», a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Cet accord ne tient qu’à un fil depuis 2018, date à laquelle le président américain d’alors Donald Trump s’en est retiré unilatéralement pour réimposer des sanctions économiques à Téhéran.

En riposte, les Iraniens ont commencé à s’affranchir de leurs engagements dictés par ce pacte appelé JCPOA.

Les discussions de Doha débutent deux semaines avant la première visite du président américain Joe Biden dans la région depuis son entrée en fonction.

Les négociations de Vienne sont au point mort depuis mars, Américains et Iraniens, qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques depuis 1980, s’accusant mutuellement du blocage.

L’administration américaine dit vouloir revenir dans l’accord à condition que Téhéran renoue avec ses engagements, mais elle se montre de plus en plus pessimiste.

Les discussions avec les États-Unis porteront sur «la levée des sanctions» économiques américaines asphyxiantes imposées à l’Iran, a indiqué Téhéran.

La République islamique veut aussi des garanties que Washington ne se retirera plus du pacte et le retrait de l’armée idéologique du pays, les Gardiens de la Révolution, de la liste américaine des «organisations terroristes».

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