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Assad : La Syrie résistera à toute invasion turque de ses territoires

Assad : La Syrie résistera à toute invasion turque de ses territoires
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Par AlAhed avec Sana

Le président Bachar al-Assad a affirmé que la Russie confronte une guerre qui n’a aucun lien à l’expansion de l’OTAN et qu’elle est une guerre permanente qui ne s’était pas arrêtée même avant le communisme et avant la Première guerre mondiale, assurant que la force de la Russie actuellement constitue une reprise de l’équilibre international disparu.

Dans une interview qu’il a accordée à la Chaîne de TV « RT ARABIC », le président al-Assad a assuré que la Syrie résistera à toute invasion turque de ses territoires, disant : «S’il y aurait une invasion, il y aura une résistance populaire en premier lieu, bien sûr dans les zones où l’armée syrienne se trouve, chose introuvable dans toutes les régions en Syrie. Lorsque les circonstances militaires permettent d’une confrontation directe, nous le feront. Depuis deux ans et demi, une confrontation a eu lieu entre l’armée syrienne et celle turque et l’armée syrienne a détruit un certain nombre d’objectifs turcs qui étaient entrés sur les territoires syriens, la situation sera pareille si les potentiels militaires le permettent, sinon il y aura une résistance populaire».

«Des personnes disent que cette guerre s’inscrit dans le cadre de la fin du système unipolaire qui devrait commencer après l’effondrement de l’Union Soviétique. Mais, ces propos sont imprécis, il y a une partie de la justesse si on parle du sujet du Pacte de Varsovie de l’OTAN et de l’absence de l’un d’eux. Mais la réalité est que le système unipolaire a commencé après la Seconde guerre mondiale et avec la conférence Bretton Woods qui a rendu le dollar comme leader du monde du point de vue monétaire, qui est actuellement plus important du côté militaire ou qui en est équivalant pour ne pas exagérer en disant qu’il est plus important. Ce qui compte c’est le résultat économique de cette guerre, dont notamment la situation du dollar, si le dollar conduirait toujours l’économie mondiale sans prendre en considération les résultats de la guerre, rien ne changera», a dit le président al-Assad.

A la question de savoir si on peut faire comparaison entre l’embargo visant la Syrie et la guerre économique occidentale contre la Syrie, le président al-Assad a fait savoir que le dollar n’est pas une extorsion, mais un vol, soulignant que le dollar est un moyen d’embargo et que sans lequel les Etats-Unis ne seront point un pays de grande puissance.

Le président al-Assad a ajouté qu’il est possible de faire comparaison entre les sanctions occidentales visant Moscou et ce dont Damas avait fait l’objet, disant : «L’Occident croit que la situation est comme elle l’était depuis quelques décennies et qu’il dispose tout ce dont le monde a besoin, mais la situation a changé aujourd’hui pour la Russie, la Chine et pour d’autres pays. Nous sommes visés par un embargo, mais beaucoup de nos besoins ne viennent pas des pays occidentaux. N’importe quel Etat peut assurer ses besoins de première nécessité sans prendre en compte l’autorisation américaine».

Au sujet des sanctions visant la Syrie et étant la raison de la crise dans le pays, le président al-Assad a répondu : «L’embargo fait partie du problème, mais il y a d’autres raisons mondiales, dont certaines sont relatives à la crise de coronavirus. L’Occident dit que tous les problèmes sont le résultat de la guerre d’Ukraine, en particulier le résultat de la politique russe. Mais ceci est incorrect».

A propos de la lutte anti-corruption, le président al-Assad a indiqué qu’«en Syrie, nous avons besoin plus de lutte anti-corruption, pour une simple raison, c’est que la guerre affaiblit les institutions de l’Etat et lorsque les institutions de l’Etat s’affaiblissent, la corruption se répand, c’est pourquoi nous avons besoin plus de lutte anti-corruption et nous l’avons commencée », soulignant la nécessité de développer le système administratif qui a besoin de beaucoup de développements en tant que paramètre le plus important de la lutte anti-corruption.

Et le président al-Assad de poursuivre : «Nous sommes d’accord que la production est la solution de tous les problèmes de conditions de vie et de services. Nous devons définir l’obstacle principal, qui est l’électricité, c’est pourquoi, nous nous sommes concentrés l’année dernière sur la manière de trouver une solution au problème de l’électricité à l’ombre de l’embargo et nous avons pu trouver les solutions. Disons que l’année 2022 connaîtra une amélioration dans le domaine de l’électricité, ce qui se reflètera positivement sur la production. Nous irons dans ce sens, mais il ne faut pas exagérer en croyant que les problèmes seront complètement réglés. Non, il y aura une amélioration et cette amélioration est graduelle».

Concernant le comité de débat de la constitution, le président al-Assad s’est interrogé : «Comment aurait-il un dialogue syro-syrien entre une partie syrienne est une partie turque ? C’est ça le problème et c’est pour ça nous ne parviennent à aucun résultat, car la première partie exprime les aspirations du peuple syrien, alors que l’autre partie exprime les aspirations du gouvernement turc».

En outre le président al-Assad a souligné : «En Syrie, il y a des lois et il n’y a pas de soi-disant «prisonnier politique». Mais il y a des postulats nationaux. Il faut être prudent de l’idée disant que la liberté politique signifie la prise pour cible des postulats nationaux. C’est comme une personne qui vient pour dire pourquoi nous ne renonçons pas des territoires occupés à «Israël» ?! C’est une question punie par la loi, c’est une question nationale, non pas politique. Il y a beaucoup de Syriens qui ne sont pas d’accord avec moi dans de nombreuses politiques, mais l’opposition à une personne et à un gouvernement est une chose et l’attaque contre les postulats nationaux est une autre chose ».

Et le président al-Assad d’ajouter : «La question kurde est différente, les Kurdes sont une nationalité se trouvant en Syrie tout au long de l’histoire et la majorité d’eux sont des personnes patriotiques. Mais, une partie d’eux, comme c’est le cas pour une partie d’Arabes et des personnes qui ne sont pas d’Arabes de différentes catégories, sont des agents, notamment pour les Américains».

A propos de sa vision sur Idleb, le président al-Assad a indiqué que tout territoire occupé par les Turcs ou les terroristes sera libéré avec le temps.

Concernant la reconstruction, le président al-Assad a fait savoir que «le processus de reconstruction a commencé, même si dans un cadre étroit. Des investisseurs, des sociétés et des personnes ont débuté la reconstruction de leurs installations, alors que d’autres font partie de ce que l’Etat fait dans la reconstruction des artères de la vie économique fondamentale dans de grandes villes».

Questionné sur la participation de la Syrie au sommet arabe qui se tiendra en Algérie, le président al-Assad a affirmé que la seule valeur de ce sommet est qu’il se tiendra en Algérie, vu que la relation de la Syrie avec l’Algérie est dans toutes les circonstances depuis son indépendance de la France au début des années 70 jusqu’à président est une relation « stable », disant: « Mais si nous parlons de la Ligue arabe à part du sommet d’Algérie, la question n’est pas le retour de la Syrie ou pas, le mot retour est faux, car la Syrie est toujours à la Ligue arabe, c’est une question de suspension n’ont pas de sortie. Si la Ligue arabe poursuit sa ligne actuelle, rien ne changera».

«Nous sommes confrontés en tant que pays arabes à des pressions extérieures dans tous les dossiers, donc le résultat est le même, le résultat est négatif, c’est-pourquoi le retour de la Syrie ou l’annulation de la suspension est une chose formelle, qui aurait certains intérêts, mais nous n’y comptons pas», a-t-il fait noter.

A propos de la poursuite du bombardement israélien contre la Syrie, le président al-Assad indiqué que l’intervention israélienne est liée au début à la détérioration des terroristes en Syrie, vu que les terroristes sont, pour nous, une armée israélienne, mais avec une identité syrienne ou d’autres identités, assurant que lorsque les terroristes reculent, l’intervention israélienne a lieu pour les aider.

Le président al-Assad a enfin félicité le peuple russe à l’occasion de la fête nationale qui coïncide le 12 du mois en cours.

 

 

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