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Iles de Tiran et Sanafir: Washington joue le rôle d’intermédiaire entre «Israël» et l’Arabie

Iles de Tiran et Sanafir: Washington joue le rôle d’intermédiaire entre «Israël» et l’Arabie
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Par AlAhed avec sites web

«Les Etats-Unis jouent les intermédiaires entre Israël et l’Arabie Saoudite pour parvenir à un accord autour de deux îles situées dans la mer Rouge au sud du Golfe d’Akaba entre l’Egypte à l’ouest, l’Arabie Saoudite à l’est et Israël au nord», révèle le site israélien «Walla» citant des sources éminentes américaines

Les îles de Tiran et Sanafir revêtent une importance stratégique car elles permettent une maitrise du détroit de Tiran et un accès à l’Afrique mais aussi au port d’Akaba en Jordanie et à celui d’«Eilat» en Palestine occupée.

Les soi-disant «accords de paix» signés en 1979 entre l’Egypte et «Israël» conviennent que ces îles sont démilitarisées et confiées à la surveillance d’une force internationale. En 2016, l’Egypte signe un accord avec l’Arabie Saoudite qui transfère la souveraineté de ces îles à cette dernière. «Israël» exige que les îles restent démilitarisées et que la force internationale demeure en place.

Selon les sources américaines, le gouvernement Biden a entrepris de trouver une solution espérant ainsi en profiter pour réchauffer les relations entre «Israël» et l’Arabie Saoudite.

«Pour le moment, les Saoudiens auraient accepté que les îles soient toujours démilitarisées et laisseraient le droit de circuler à tous les navires, sans distinction d’origine, mais refusent la présence d’une force internationale. «Israël» serait prêt à accepter le retrait de cette force mais en échange de garanties strictement encadrées.

Par ailleurs, les «Israéliens» veulent qu’en échange de leur accord, l’Arabie Saoudite ouvre son espace aérien aux avions israéliens qui font route vers l’Extrême-Orient, ce qui réduirait considérablement le temps de vol.

A la suite des «accords d’Abraham», l’Arabie Saoudite avait annoncé accéder à cette demande, mais dans les faits cela ne s’est jamais concrétisé sauf pour les vols vers le Bahreïn et les Emirats Arabes Unis.

Pour l’heure, les Américains n’ont pas encore réussi à mettre tout le monde d’accord mais l’objectif est de faire avancer les négociations en vue de la visite de Joe Biden en «Israël», prévue pour la deuxième moitié du mois de juin.

Biden pourrait se rendre à cette occasion en Arabie Saoudite et rencontrer le prince héritier Mohamad Ben Salman, brisant ainsi le boycott américain imposé depuis l’assassinat du journaliste Jamal Ahmad Khashoggi, imputé à MBS. Officiellement, la Maison Blanche ne confirme pas ces informations, les négociations étant secrètes.

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