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Le Conseil de sécurité de l’ONU condamne fermement et à l’unanimité le meurtre de la journaliste Abou Akleh

Le Conseil de sécurité de l’ONU condamne fermement et à l’unanimité le meurtre de la journaliste Abou Akleh
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Par AlAhed avec agences

Le Conseil de sécurité de l’ONU a «fermement condamné le meurtre le 11 mai de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh et la blessure d’un autre journaliste dans la ville cisjordanienne de Jénine», dans une déclaration unanime adoptée ce vendredi 13 mai, selon des diplomates. Initiée par les Etats-Unis, cette très rare position unanime du Conseil de sécurité sur un sujet concernant «Israël» réclame aussi «une enquête immédiate, approfondie, transparente et impartiale» sur ce meurtre. Elle souligne «la nécessité de garantir une mise en responsabilité» de son ou ses auteurs, selon le texte obtenu par l’Agence France-Presse. Selon des diplomates s’exprimant sous anonymat, les négociations pour aboutir à l’approbation du texte ont été particulièrement «ardues».

Le texte adopté se borne à rappeler que «les journalistes devraient être protégés en tant que civils». Il n’évoque pas les attaques vendredi par des policiers israéliens et contre les Palestiniens lors des funérailles de la journaliste. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’en est chargé. Il s’est dit «profondément troublé» par le comportement «de certains policiers» israéliens, a rapporté vendredi un porte-parole de l’institution.

Du côté de Washington, «nous avons été profondément troublés de voir les images de l’intrusion de la police israélienne au sein du cortège funéraire» de la journaliste, a dit le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken dans un communiqué.

Irruption dans l’enceinte de l’hôpital

Les forces d’occupation israéliennes ont attaqué vendredi les participants aux funérailles de la journaliste martyre Shireen Abu Akleh dans l'enceinte d'un hôpital à Al-Qods, à la sortie du cercueil de la martyre, tuée mercredi en Cisjordanie. Son cercueil a finalement été transporté vers la Vieille Ville où est célébrée une messe dans une église, avant l'inhumation dans un cimetière à proximité.

La police israélienne a dispersé une foule brandissant des drapeaux palestiniens dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph à al-Qods à la sortie du cercueil de la journaliste. Des images retransmises par des télévisions locales montrent le cercueil de la reporter de la télévision du Qatar Al Jazeera manquer de tomber au sol.

Les forces de l’occupation israéliennes ont fait irruption dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph à à al-Qods Est, secteur palestinien de la ville occupé et annexé par «Israël». « Si vous n’arrêtez pas ces chants nationalistes, nous devrons vous disperser en utilisant la force et nous empêcherons les funérailles d’avoir lieu », a déclaré dans un mégaphone un policier israélien en direction de la foule, selon une vidéo diffusée par la police.

« L’inhumanité d’Israël s’affiche en grand »

«De brutales forces spéciales israéliennes attaquent le cortège funèbre de Shireen Abou Akleh sortant de l’hôpital Saint-Joseph», a dénoncé sur Twitter Hanane Achraoui, une ancienne ténor de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). « L’inhumanité d’Israël s’affiche en grand », a-t-elle affirmé.

Le cercueil de Shireen Abu Akleh a finalement été transporté vers la Vieille Ville où est célébrée une messe dans une église, avant l’inhumation dans un cimetière à proximité.

Le décès de cette reporter, icône du journalisme palestinien, a suscité une vague d’émotion dans les Territoires palestiniens, dans le monde arabe où ses reportages ont été suivis pendant plus de deux décennies, en Europe et aux Etats-Unis.

Agée de 51 ans et ayant aussi la nationalité américaine, la journaliste a été tuée d’une balle dans la tête alors qu’elle couvrait une offensive israélienne dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par «Israël».

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