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Les EAU ont utilisé «Pegasus» pour pirater la résidence officielle du PM britannique

Les EAU ont utilisé «Pegasus» pour pirater la résidence officielle du PM britannique
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Par AlAhed avec sites web

Des hackers ont utilisé un logiciel fabriqué par la société israélienne «NSO Group» pour espionner la résidence officielle du Premier ministre britannique Boris Johnson, a rapporté lundi le New Yorker.

Selon le journal américain, qui cite des chercheurs du Citizen Lab basé à Toronto, le 7 juillet 2020, des hackers utilisant le logiciel espion «Pegasus» de «NSO» ont tenté de pirater un appareil connecté au réseau du 10 Downing Street.

Un représentant du gouvernement britannique a confirmé la tentative de piratage au New Yorker, mais n'a pas confirmé que «Pegasus» avait été utilisé.

«Pegasus» permet aux opérateurs d'infiltrer l'appareil mobile d'une cible, leur donnant accès aux contacts, aux messages et à l'historique des mouvements.

Selon la source, le Centre national de cybersécurité, qui relève du ministère britannique de la Défense, a enquêté sur plusieurs appareils à Downing 10, dont celui de Boris Johnson.

La source a précisé que les responsables n'ont pas été en mesure de localiser l'appareil infecté.

«Nous soupçonnons que cela comprenait l'exfiltration de données», a déclaré Bill Marczak, un autre chercheur principal de ce centre.

Les chercheurs ont également montré que, sur la base des serveurs auxquels les informations ont été transmises, il est probable que les Émirats arabes unis soient à l'origine du piratage.

Selon les chercheurs, «Pegasus» était également soupçonné d'avoir infecté le Foreign Office à au moins cinq reprises entre juillet 2020 et juillet 2021.

Cette infection était liée à des opérateurs situés aux Émirats arabes unis, en Inde, à Chypre et en Jordanie.

En réponse à l'article du New Yorker, «NSO» a nié que son logiciel ait été utilisé dans l'attaque présumée.

Le groupe «NSO» fait l'objet d'une surveillance accrue depuis qu'un ensemble de médias a révélé en juillet de l'année dernière que son logiciel «Pegasus» avait été utilisé pour espionner les téléphones de journalistes, de politiques, d'activistes ou de chefs d'entreprise dans de nombreux pays.

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