Le «tribunal israélien» abandonne les accusations de «terrorisme» contre Ahmad Manasra
Par AlAhed avec sites web
Le «tribunal» de l'occupation israélienne à «Beer Sheva» a rejeté l'étiquette de «terroriste» sur le cas du prisonnier Ahmad Manasra le mercredi 13 avril.
L'avocat de la défense Khaled Al-Zabarqa a déclaré que «le tribunal n'a pas rendu de décision définitive concernant la libération de Manasra, mais il a annulé la décision de la "Troisième Commission" selon laquelle l'affaire de Manasra relevait de la loi sur le terrorisme».
«le tribunal a renvoyé le cas du prisonnier au comité afin de rechercher à nouveau les options de libération anticipée pour Manasra, après avoir supprimé le terme terrorisme de son dossier», a-t-il ajouté.
Al-Zabarqa a souligné que «demain (jeudi) une demande sera soumise pour tenir la session de la "Troisième Commission" le plus tôt possible en présence d'avocats et fonder sa décision sur la "loi sur les mineurs" au lieu de la "loi antiterroriste", d'autant plus que toutes les conditions de libération anticipée s'appliquent à l'adolescent».
Cela est intervenu après que le «tribunal» d'occupation d'«Ashkelon» a tenu une session pour discuter de la demande de libération immédiate du prisonnier Manasra, soumise par son équipe de défense.
Il convient de mentionner que Manasra a passé un peu moins d'une décennie dans les prisons israéliennes et sous la torture physique et psychologique dès l'âge de moins de 14 ans.
Le «tribunal» d'occupation a condamné Manasra en 2016 pour «avoir mené une opération» dans la colonie «Psgat Ze'ev» en 2015 avec son cousin, le martyr Hassan Manasra (13 ans).
Le 12 octobre 2015, Ahmed et son cousin Hassan ont été maltraités par des colons. Des vidéos ont été publiées le montrant allongé sur le sol dans une flaque de son propre sang hurlant alors qu'il était blessé, tandis que des soldats de l'occupation essayaient de le clouer au sol.
Lors de son interrogatoire, d'autres vidéos ont été publiées le montrant psychologiquement torturé par des soldats israéliens.
Pendant des semaines, les gens se sont rassemblés pour protester dans diverses villes palestiniennes pour aider à obtenir la liberté de Manasra. Une campagne de solidarité a été également lancée sur les médias sociaux pour défendre sa cause.