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Ukraine: pression de l’armée russe sur Kiev et l’est, l’Otan s’entraîne en Norvège

Ukraine: pression de l’armée russe sur Kiev et l’est, l’Otan s’entraîne en Norvège
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Par AlAhed avec AFP

Les forces russes augmentaient la pression vendredi sur Kiev et l'est de l'Ukraine, où la grande ville de Dnipro a à son tour été prise pour cible.

La capitale ukrainienne ainsi que Marioupol, sur la mer d'Azov, Kryvy Rig, Kremenchug, Nikopol et Zaporijie sont les principales zones où les Russes concentrent toujours leurs efforts, a déclaré l'armée ukrainienne dans un communiqué.

L'armée russe a étendu vendredi son offensive à la grande ville de Dnipro, une cité industrielle sur le Dniepr, fleuve qui marque la séparation entre l'Est en partie prorusse et le reste du pays.

Moscou cherche selon elle à éliminer les défenses ukrainiennes dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la capitale, Kiev, pour «bloquer» la ville.

30 000 soldats, 200 avions... L'Otan s'entraîne en Norvège

Toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite. Alors que la guerre fait rage en Ukraine, l'Otan et ses partenaires fourbissent leurs armes pour tester en Norvège leur capacité à venir en aide à un des leurs.

Quelque 30 000 soldats, 200 avions et une cinquantaine de navires de 27 nations... «Cold Response 2022», le plus gros exercice impliquant l'Otan cette année, va aider les armées occidentales à s'aguerrir au combat par grand froid à terre, en mer et dans les cieux, y compris sous des latitudes arctiques, à compter du 14 mars.

Des combattants syriens côté russe

Dans le même contexte, le Kremlin autorise des ressortissants syriens à se porter volontaires pour combattre en Ukraine.

Les volontaires sont «avant tout des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens», a précisé le Kremlin.

«Il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat», a dit Vladimir Poutine.

Nouvelles sanctions

Par ailleurs, Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis et leurs alliés avaient décidé d'exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial, ce qui ouvre la voie à l'imposition de sévères tarifs douaniers.

Le président américain veut aussi interdire les importations de vodka, diamants et produits de la mer russe.

Emmanuel Macron a prévenu, à l'issue du sommet de l'UE à Versailles, que les Européens étaient prêts à prendre des «sanctions massives» contre la Russie si la guerre se poursuivait.

Eviter une «confrontation directe» Otan-Russie

Le président des Etats-Unis s'est cependant engagé vendredi à «éviter» une «confrontation directe entre l'Otan et la Russie», car elle provoquerait «la Troisième Guerre mondiale».

«Nous n'allons pas mener une guerre contre la Russie en Ukraine», a martelé Joe Biden depuis la Maison Blanche.

Craintes sur l'alimentation

Les pays du G7 ont demandé à la communauté internationale d'éviter toute mesure limitant les exportations de denrées alimentaires pour ne pas aggraver l'actuelle hausse des prix sur ce marché déstabilisé par la guerre en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a averti que l'Europe et l'Afrique «seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire» dans les 12 à 18 mois à venir en raison de la guerre.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a estimé que huit à 13 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-nutrition dans le monde si les exportations alimentaires de l'Ukraine et de la Russie étaient durablement empêchées.

2,5 millions de réfugiés

Plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'opération militaire russe, dont plus de la moitié ont été accueillies en Pologne, et environ deux millions ont été déplacées en Ukraine même, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Zelensky remercie Varsovie pour son soutien

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait vendredi l'éloge des Polonais dans un long message vidéo, saluant «l'union extrêmement forte» qui s'est forgée entre les deux pays suite à l'intervention russe en Ukraine.

Grèce: l'irréductible capital sympathie pour Moscou

«Nous avons toujours été du bon côté de l'Histoire»: quand le Premier ministre grec prend la parole lors d'un débat parlementaire sur la guerre en Ukraine, nul doute sur la position de son gouvernement. «On est soit du côté de la paix et du droit international, soit contre», a exhorté Kyriakos Mitsotakis, annonçant un convoi d'aide humanitaire en Ukraine. Mais pour de nombreux Grecs, après des siècles de liens étroits religieux, culturels et même existentiels avec la Russie, le choix n'est pas aussi évident.

Selon un sondage du centre de recherche Kappa, 20 % des Grecs interrogés après l'intervention russe en Ukraine se disent «plus proches» de Moscou et 45 % soutiennent Kiev.

A peine 8 % promettent de boycotter les produits russes, 2 % d'éviter tout contact avec les Russes.

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