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Nucléaire iranien: Washington dit qu’un «possible accord» est «proche» mais pas acquis

Nucléaire iranien: Washington dit qu’un «possible accord» est «proche» mais pas acquis
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Par AlAhed avec AFP

Les Etats-Unis ont estimé jeudi qu'un «possible accord» sur le nucléaire iranien était «proche» mais pas encore acquis car des questions coincent toujours alors que les jours sont comptés pour obtenir une percée.

Les négociateurs réunis à Vienne pour sauver l'accord de 2015 censé garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, aujourd'hui moribond, ont fait des «progrès significatifs», a dit une porte-parole de la diplomatie américaine, Jalina Porter, à des journalistes.

De telles avancées sont rapportées par plusieurs émissaires depuis ces toutes dernières semaines.

«Nous sommes proches d'un possible accord», a-t-elle ajouté.

«Mais un certain nombre de questions difficiles restent sans solution» et «nous n'aurons pas d'accord si nous ne résolvons pas rapidement ces questions en suspens», a-t-elle prévenu, estimant qu’«(…) une entente est possible dans les prochains jours, mais il reste très peu de temps».

Le négociateur de l'Union européenne Enrique Mora, chargé de coordonner les pourparlers qui ont commencé il y a onze mois, a également dit qu'ils étaient dans les «phases finales».

L'Iran a accumulé des stocks d'uranium enrichi dépassant de 15 fois la limite autorisée, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) consulté jeudi par l'AFP.

Les prochains jours sont perçus par les Occidentaux comme décisifs pour les discussions en cours dans la capitale autrichienne, car ils estiment qu'au rythme auquel la République islamique engrange les avancées nucléaires, l'accord sera bientôt caduc.

La France a estimé «urgent» de «conclure les négociations cette semaine».

L’enjeu est de faire revenir dans l’accord les États-Unis, qui s’étaient retirés en 2018 en rétablissant des sanctions contre l’Iran. Téhéran avait en réaction rompu ses engagements liés à ses activités nucléaires sensibles.

Plusieurs observateurs pensent que les Occidentaux pourraient quitter la table des négociations et décréter leur échec si un compromis n'est pas conclu d'ici ce week-end.

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