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«La crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l’OTAN», affirme Téhéran

«La crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l’OTAN», affirme Téhéran
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Par AlAhed avec RT

Le président iranien Ebrahim Raïssi a considéré jeudi le 24 février que l’expansion de l’OTAN était une «menace grave», lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, qui avait lancé à l’aube une opération militaire en Ukraine.

«L’expansion de l’OTAN est une menace grave pour la stabilité et la sécurité de pays indépendants dans différentes régions», a ainsi déclaré Ebrahim Raïssi, cité par un communiqué de la présidence iranienne.

Lors de leur entretien téléphonique, Vladimir Poutine a informé son homologue iranien «de l’évolution de la situation autour de l’Ukraine dans le cadre de la décision de mener une opération militaire spéciale pour protéger la population civile des républiques du Donbass conformément au droit international et aux obligations découlant des accords d’amitié et d’assistance mutuelle avec les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk», selon un communiqué du Kremlin.

Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian avait estimé que «la crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l’OTAN».

Le chef de la diplomatie iranienne a également affirmé que «la guerre» n’était «pas une solution» et appelé à un «cessez-le-feu» pour «trouver une solution démocratique et politique».

L’ambassade d’Iran à Kiev a appelé ses quelque 4 000 ressortissants vivants dans le pays à partir «par tous les moyens», alors que l’Ukraine a annoncé la fermeture de son espace aérien.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé tôt le 24 février une opération militaire en Ukraine, qui vise à défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, dont il avait reconnu l’indépendance trois jours plus tôt, mais aussi à «démilitariser et de dénazifier l’Ukraine».

Cette opération a été dénoncée notamment par la Turquie et les pays occidentaux, dont certains ont déjà annoncé de nouvelles sanctions.

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