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«Cri d’alarme» d’ONG sur le sort des enfants de terroristes retenus en Syrie

«Cri d’alarme» d’ONG sur le sort des enfants de terroristes retenus en Syrie
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Par AlAhed avec AFP

Plusieurs ONG ont lancé mardi à Paris un nouveau «cri d'alarme» sur le «danger de mort» qui menace les enfants français de terroristes retenus dans le nord-est syrien, pour certains depuis 2017, en exhortant les autorités françaises à les rapatrier.

«Il n'existe aucun argument sérieux à opposer» à leur retour, a déclaré devant la presse Patrick Baudouin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'Homme.

«Au contraire, tout milite en faveur de leur rapatriement: les conditions (de vie) épouvantables, des traitements inhumains et dégradants» infligés à ces enfants qui «n'ont pas choisi de partir, c'est le choix de leurs parents», a-t-il insisté.

Organisée par Ligue des droits de l’Homme, la conférence de presse a aussi regroupé Amnesty international et d'autres organisations non gouvernementales mobilisées pour les 80 femmes françaises qui avaient rejoint l'organisation terroriste «Daech» et les 200 enfants détenus dans les camps kurdes du Rojava, le nord-est syrien.

D'intenses combats ont opposé dans cette région en janvier les milices kurdes et des membres de «Daech», près d'une prison attaquée par les terroristes.

Cela constitue «un signal d'alerte supplémentaire», a souligné mardi Bénédicte Jeannerod, directrice France de Human Rights Watch.

Dans cette prison sont détenus 600 enfants, dont dix français, selon Adeline Hazan, vice-présidente d'Unicef-France.

L'organisation a pu se rendre sur place après les affrontements et atteste que ces mineurs sont «atteints psychologiquement et physiquement», certains ayant été «utilisés comme boucliers humains» pendant les combats.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait réaffirmé lundi que Paris continuerait dans la mesure du possible de rapatrier ses ressortissants mineurs. Mais la France exclut tout geste similaire pour les adultes, contrairement à certains de ses voisins européens.

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