Deux journalistes publient une enquête qui révèle les liens entre Nice et «Israël» en matière de sécurité
Par AlAhed avec sites web
Deux auteurs et journalistes : Georges Malbrunot et Christian Chesnot écrivent un livre sur la diplomatie française «le déclassement français». Chapitre neuf, ils évoquent la relation entre le maire de Nice et «Israël» en matière de sécurité.
Nice et ses relations avec «Israël». Deux de nos confrères, Christian Chesnot, journaliste au service international de Radio France, et Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, viennent de publier un livre aux éditions Michel Lafon. Dont un chapitre est consacré aux relations entre la France et .. plus précisément, ils reviennent sur les liens entre Christian Estrosi et l’entité israélienne en matière de sécurité, de cybersurveillance. Le titre de cet ouvrage : «Le déclassement français. Elysée, quai d'Orsay, DGSE : Les secrets d'une guerre d'influence stratégique».
Dans ce livre les auteurs pointent l'admiration du maire de Nice pour les techniques de cybersécurité israéliennes : «Christian Estrosi est fasciné par «Israël» il y a eu l'application Reporty, développée par la start-up de l'ancien premier ministre Ehoud Barak testée en 2018 à Nice, l'objectif était pour les utilisateurs témoins d'incivilités de filmer la scène, et d'envoyer les images au centre de supervision urbain.», indique Christian Chesnot. Mais ce n'est pas tout. Après avoir été réfréné par la CNIL, Commission informatique et liberté, le maire s'est essayé à un tout autre dispositif «l'expérimentation reconnaissance faciale lors du Carnaval 2019, avec la technologie israélienne Anyvision», précise l'auteur.
«Pour parvenir à ses fins, le maire utilise l'expérimentation et participe aux subventions d'un groupe de pression pro-israélien».
Mais à chaque fois la loi retoque les dispositifs. Il faut donc la faire évoluer, et le maire de Nice peut compter sur un groupe de pression pro-israélien qui œuvre auprès de députés. Il a d'ailleurs invité en séjour dans l’entité israélienne une trentaine de députés.
«Le conseil municipal de Nice a subventionné pour près de 100.000 euros ce groupe de pression».
Des conférences sont menées à Nice par ce lobby Israélien, sur la cybersécurité en milieu urbain.
Quels dangers ?
Le problème, s'inquiètent les auteurs, c'est que ces images de Nice prises par caméras pourraient tomber entre les mains d'un autre gouvernement.
«Le service de renseignement Israélien disposerait en direct s'il le souhaite des images de ce qui se passe à Nice comme il a pu accéder aux écoutes du logiciel espion Israélien Pégasus.»
La mairie, de son côté, affirme mener des expérimentations également avec des sociétés françaises comme Thalès. Le tout dans l'intérêt des niçois.