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Des milliers d’Iraniens aux funérailles de 250 martyrs de la guerre contre l’Irak

Des milliers d’Iraniens aux funérailles de 250 martyrs de la guerre contre l’Irak
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Par AlAhed avec AFP

Des milliers de personnes ont rendu hommage jeudi à 250 martyrs inconnus de la guerre Iran-Irak (1980-1988), à Téhéran et dans plusieurs grandes villes du pays, lors de cérémonies funéraires auxquelles ont aussi assisté de hauts responsables iraniens.

Depuis la fin de la guerre Iran-Irak, il y a plus de trente ans, Téhéran organise régulièrement des funérailles pour des soldats dont les restes sont progressivement soit restitués par l’Irak, soit découverts dans les zones des combats, qui se sont déroulés essentiellement en Iran.

Dans le centre de la capitale, une foule s’est rassemblée dès le matin devant l’Université de Téhéran, dans la rue Enghelab («Révolution» en persan), pour célébrer les combattants iraniens.

La télévision d’Etat a diffusé la cérémonie de plusieurs heures en direct depuis de nombreuses villes, notamment Ispahan (centre), Chiraz (sud), Machhad (nord-est), Tabriz (nord-ouest), Sari (nord) et Bouchehr (sud-ouest).

Le président Ebrahim Raïssi et d’autres hauts responsables du pays, notamment le chef de l’Autorité judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejeï, et celui du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, ont participé aux funérailles dans la capitale.

Le leader de la Révolution islamique d’Iran, l’ayatollah sayed Ali Khamenei, a commémoré le «sacrifice» de ces «martyrs inconnus», tout en louant «l’attente» des «pères, mères et épouses» dont le sort des proches disparus reste un mystère, dans un court message publié sur son site.

Dans un froid hivernal à Téhéran, la foule a suivi une dizaine de camions transportant les cercueils, couverts de drapeaux iraniens, contenant les restes de ces martyrs.

«Mon frère était porté disparu dans la région du Kurdistan il y a 39 ans. A chaque fois que les corps des martyrs arrivent, je l’appelle mais il ne répond pas», a confié Ozra, une enseignante à la retraite, visiblement émue.

«On souffre toujours de la perte de ces martyrs et de celle de Haj Qassem (Soleimani), car ils sont tous allés au front avec le cœur», a appuyé Ali Asghar, fonctionnaire retraité, en référence au puissant général iranien assassiné début 2020 en Irak dans un raid américain.

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