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Ukraine: les États-Unis répondront «énergiquement» à une invasion russe, promet Biden

Ukraine: les États-Unis répondront «énergiquement» à une invasion russe, promet Biden
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Par AlAhed avec AFP

Le président américain Joe Biden a assuré à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, que les États-Unis et ses alliés répondront «énergiquement» si la Russie envahissait l’Ukraine.

Lors d’un appel téléphonique dimanche, le chef d’État américain a également souligné l’engagement de Washington «au principe de “rien à propos de vous sans vous”», faisant apparemment référence à la nécessité d’inclure l’Ukraine dans les négociations sur son propre avenir.

«Nous apprécions l’indéfectible soutien à l’Ukraine (de la part des États-Unis)», a réagi Volodymyr Zelensky sur Twitter. «Nous avons évoqué les actions conjointes de l’Ukraine, des États-Unis et de ses partenaires pour maintenir la paix en Europe et éviter une aggravation de la situation».

Les 9 et 10 janvier, Russie et États-Unis auront des pourparlers sur l’Ukraine à Genève. Menés par la vice-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman et son homologue russe Sergueï Riabkov, ils seront suivis le 12 janvier d’une rencontre Russie-Otan, puis le 13 janvier d’une réunion dans le cadre de l’OSCE.

Un risque de sanctions «sévères»

Vendredi dernier, Joe Biden avait déjà assuré avoir de nouveau mis en garde le président russe contre une tentative d’invasion de l’Ukraine lors d’un entretien téléphonique la veille.

«J’ai dit clairement au président Poutine que nous adopterions des sanctions sévères et que nous augmenterions notre présence en Europe, chez nos alliés de l’Otan», avait-il fait savoir, répétant que le président russe «ne peut pas envahir l’Ukraine».

Il s’agissait de la seconde conversation téléphonique entre les deux chefs d'État en trois semaines, en raison des tensions autour de l’Ukraine pro-occidentale, avec la mobilisation de troupes russes à la frontière orientale de l’Ukraine.

Washington et ses alliés européens accusent Moscou de menacer l’Ukraine d’une nouvelle invasion, après celle de la Crimée en 2014, et d’avoir fomenté une guerre séparatiste pro-russe qui a éclaté la même année dans l’Est.

Quelque 100 000 soldats russes sont massés près de la frontière du pays.

Pour Moscou, la sécurité de la Russie passe par l’interdiction de tout élargissement de l’Otan, perçue comme une menace existentielle, et la fin des activités militaires occidentales à proximité des frontières russes, zone qu’elle considère comme relevant de son aire d’influence.

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