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Prêtre du monastère de Notre-Dame de Saydnaya à «AlAhed»: Nous devons à la Résistance

Prêtre du monastère de Notre-Dame de Saydnaya à «AlAhed»: Nous devons à la Résistance
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Par AlAhed

Les monastères de Saydnaya, situés dans le Rif de Damas, reflètent une tranche de l'histoire chrétienne. Ces lieux de culte ont été la cible des terroristes, venus de plusieurs contrées pour éradiquer cette existence chrétienne historique.

Cependant, l'armée arabe syrienne, en coopération avec les hommes de la Résistance islamique au Liban, aux côtés des fils de Saydnaya, étaient au «saint rendez-vous», tenu par les résistants grâce à leur patience, endurance et foi. Un fait qui a poussé les citoyens de cette localité et les responsables de ses monastères et églises à reconnaitre les bienfaits des «hommes de Dieu», comme l'a affirmé le prêtre du monastère de Notre-Dame de Saydnaya au site Al-Ahed.

Un riche héritage historique

Saydnaya gagne son importance exceptionnelle grâce à son ancien monastère accueillant et ses icônes exceptionnelles. Cet ancien sanctuaire était connu même avant le christianisme. Ce fut un lieu de pèlerinage pour les païens. Ce site comprenait trois lieux sacrés, désignés à l’heure actuelle de l’église Saint-Jean, du monastère Saint-Thomas et du monastère Chérubin.

La route de Saydnaya était appelée par les païens de «Chemin sacré», tandis que le monastère Chérubin était un antique sanctuaire appelé «la maison de l'obsolescence».

Dans son interview exclusive à AlAhed, le père George Khoury, prêtre du monastère de Notre-Dame de Saydnaya, a confirmé que dans les temps anciens, Saydnaya était un centre religieux et commercial, plein de monuments de diverses civilisations, grecque et romaine. «Saydnaya a continué jusqu'à nos jours à constituer un lieu de pèlerinage pour divers chrétiens, musulmans et pour les communautés religieuses», a-t-il dit.

Le Père al-Khoury a rappelé comment, avant la crise, les bus iraniens venaient au monastère par amour pour la Vierge, que Dieu a évoquée dans le Saint Coran.

«J'ai vu de mes propres yeux comment les visiteurs iraniens entraient avec révérence pour observer l'icône de la Vierge Marie», a-t-il ajouté, notant que le monastère n'est pas seulement pour les chrétiens ou pour le peuple de Saydnaya ; Il est plutôt un lieu de culte pour les musulmans, ce qui donne à cette région une telle importance spirituelle.

Le Hezbollah a défendu notre ville

Le prêtre de l'église du monastère de Saydnaya a ajouté dans son entretien exclusif avec AlAhed que Saydnaya était l'une des villes qui a affronté les attaques terroristes, notant que des points de protection y ont été installés. «Des centaines de jeunes de la région allaient assister l’armée arabe syrienne et toutes les forces alliées, y compris les héros de la Résistance islamique, venus à Saydnaya pour mener des combats héroïques et tuer un grand nombre de terroristes.

Et de poursuivre : «Les jeunes du Hezbollah étaient au premier rang de ceux qui ont vaillamment défendu le monastère et l'ensemble de Saydnaya. Ce fait je l’ai constaté de mes propres yeux à l'hôpital où ils stationnaient. Ils fournissaient différents services, pas seulement militaires, menant la lutte à nos côtés pour défendre Saydnaya contre ces terroristes. Ils ont défendu les chrétiens, la Syrie et les combattants partout sur le territoire. Nous leur devons la protection de notre ville», a-t-il affirmé.

Le père Khoury a souligné que l'avantage des combattants du Hezbollah est que «lorsqu'ils sont stationnés dans un lieu, ils le préservent de tous leurs efforts, et lorsqu'ils sortent, ils agissent avec intégrité quant à la préservation des biens qu'ils sauvegardent, pour leurs propriétaires. « Nous en avons été témoins et nous le savons bien», a-t-il affirmé.

Concernant la célébration de Noël cette année, le prêtre a noté que «le plus important est de tirer les portées de la fête comme guide de la vie». Il a déploré le fait que certains pensent à tout sauf au Christ, venu avec le salut, la rédemption et l'humilité. «Nous dévons nous rassembler pour lutter contre le siège imposé à la Syrie, car la vraie fête consiste à se rendre auprès des orphelins et des veuves pour les aider, non à installer «l'arbre» que l'Occident a exporté au Levant.

 

 

 

 

 

 

 

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