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Un «permis de tuer» : Aucune sanction pour le soldat israélien qui a tiré sur un Palestinien souffrant de troubles mentaux

Un «permis de tuer» : Aucune sanction pour le soldat israélien qui a tiré sur un Palestinien souffrant de troubles mentaux
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Par AlAhed avec France-palestine

Le soi-disant «ministère public israélien» a clos lundi l’enquête sur le meurtre, en mai 2020, de Moustafa Younis, un citoyen palestinien souffrant de troubles mentaux, concluant que les hommes qui l’ont abattu ont «agi conformément aux procédures».

Moustafa Younis, 26 ans, originaire de la ville palestinienne d’Ara, avait été diagnostiqué comme souffrant de troubles psychiatriques. Il a été abattu par un garde à l’entrée du centre médical «Sheba», le plus grand hôpital de l’entité sioniste. Le garde l’a accusé d’avoir tenté de poignarder un autre agent de sécurité.

Le 13 mai 2020, Younis est arrivé au centre médical «Sheba» avec sa mère pour suivre une thérapie psychologique. Il a été abattu et est mort sur le coup à l’extérieur de l’hôpital, près de sa mère.

La vidéo de l’incident est devenue virale sur les médias sociaux.

Le «ministère public» a déclaré qu’il avait examiné toutes les circonstances ayant conduit à l’abattage et au meurtre de Younis et a estimé que les gardes de sécurité avaient «agi conformément aux procédures».

La famille de Younis a fait appel de la fermeture de l’enquête, dénonçant cette décision comme «un permis de tuer les citoyens palestiniens».

Un autre meurtre d’un Palestinien handicapé a également provoqué un tollé. Le 30 mai 2020, Iyad al-Halak, un Palestinien autiste de 32 ans, a été abattu par un policier alors qu’il se rendait dans une école spécialisée de la vieille ville de Jérusalem-Est occupée.

En juillet, les «procureurs israéliens» ont inculpé l’agent de la police des frontières d’«homicide involontaire par imprudence» pour le meurtre d’Halak, qui n’était pas armé, un incident qui a déclenché des protestations dans tout le pays contre la brutalité policière.

Selon les récits de l’époque, Halak a été abattu après s’être enfui et n’avoir pas écouté les appels à s’arrêter. Deux agents de la police des frontières l’ont alors poursuivi dans une zone de stockage des déchets et l’ont abattu alors qu’il se recroquevillait près d’une poubelle.

Les forces israéliennes sont souvent accusées d’exécutions extrajudiciaires de Palestiniens. Ces exécutions sont souvent filmées.

Plus récemment, le 4 décembre, les forces d’occupation israélienne ont abattu un Palestinien blessé à Jérusalem-Est alors qu’il était allongé sur le sol. La vidéo de l’incident montre également le Palestinien en train de mener une opération à l’arme blanche contre un colon avant d’être abattu.

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