L’occupation accepte de redéployer l’armée égyptienne dans le Sinaï
Par CPI
Hier, dimanche, s'est tenue une réunion du comité militaire conjoint des armées israélienne et égyptienne, au cours de laquelle plusieurs questions communes ont été abordées, notamment la modification de l'accord sur le déploiement des forces égyptiennes dans le Sinaï et l'augmentation du nombre de Forces de l'armée égyptienne dans la région de Rafah.
Au cours de la réunion, qui a porté sur des questions bilatérales entre les deux armées, un accord a été signé pour modifier l'accord réglementant la présence et le déploiement des forces égyptiennes dans et autour des zones frontalières du Sinaï avec l'entité israélienne, selon ce que l'armée israélienne a annoncé aux médias, dans un communiqué, aujourd'hui, lundi.
Cependant, un avenant à l'accord réglementant la présence des gardes-frontières dans la zone de Rafah a été signé en faveur du renforcement de la présence sécuritaire égyptienne, dans cette zone, sachant que le niveau politique en Israël et en Egypte a ratifié cet amendement.
Selon le communiqué, la délégation de l'armée d'occupation était dirigée par le chef de l'autorité des opérations au sein du chef d'état-major, le général de division Oded Pasiok, le chef de la stratégie et de la 3e division, le général de division Tal Kalman, et le chef des Affaires étrangères, le général de brigade Avi Davrin.
Malgré la signature de cet accord, la puissance occupante ne divulgue pas le nombre de forces égyptiennes autorisées à entrer et à se redéployer le long des frontières avec la péninsule du Sinaï et Rafah, tandis que l'armée égyptienne reste secrète sur le nombre de ses forces et leurs activités dans les zones frontalières du Sinaï.
Un traité de paix a été signé entre l'Égypte et l'entité israélienne en mars 1979 à Washington, aux États-Unis, en vertu duquel l'armée de l’occupation israélienne a autorisé l'Égypte à déployer des forces dans le centre et l'est du Sinaï, en raison de problèmes de sécurité mutuels, tels que la présence de groupes armés dans ces zones, et ces ajustements sont coordonnés par le biais de la force multinationale.