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Afghanistan: les talibans excluent d’établir des relations avec «Israël»

Afghanistan: les talibans excluent d’établir des relations avec «Israël»
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Par AlAhed avec sites web

Les talibans sont prêts à établir des relations avec tous les pays, à l'exception d'«Israël», a déclaré mardi un porte-parole du mouvement, qui a annoncé la composition du nouveau gouvernement afghan.

Le porte-parole Suhail Shaheen a déclaré à l'agence de presse russe Sputnik que les talibans étaient prêts à travailler avec les États-Unis, après que son organisation a renversé le mois dernier le gouvernement soutenu par l'Occident, en place depuis 20 ans.

«Oui, bien sûr, dans un nouveau chapitre, si l'Amérique veut avoir des relations avec nous, ce qui pourrait être dans l'intérêt des deux pays et des deux peuples, et si elle veut participer à la reconstruction de l'Afghanistan, elle est la bienvenue», a déclaré M. Shaheen.

En revanche, l'établissement de relations avec «Israël» semble exclu.

«Bien sûr, nous n'aurons aucune relation avec Israël. Nous voulons avoir des relations avec d'autres pays, Israël ne fait pas partie de ces pays», a déclaré le porte-parole.

Le mois dernier, M. Shaheen a créé la surprise en accordant une interview au radiodiffuseur israélien «Kan», avant de déclarer qu'il avait été induit en erreur, et qu'il ne savait pas qu'il parlait à quelqu'un d'un organisme de «presse israélien».

Les talibans ont nommé mardi les principaux ministres de leur gouvernement, dirigé par Mohammad Hassan Akhund, un ancien proche de leur fondateur, le mollah Omar.

«Nombre de ces +nouveaux leaders+ étaient déjà importants dans les talibans d'avant le 11-septembre, et figurent sur les listes de sanctions de l'ONU», a tweeté Bill Roggio, rédacteur en chef du Long War Journal (LWJ), un site américain consacré à «la guerre contre le terrorisme».

«Nous sommes préoccupés par les affiliations et les antécédents de certains de ces individus», a déclaré le porte-parole du département d'État, rappelant que «le peuple afghan mérite un gouvernement inclusif».

«Cependant, nous jugerons les talibans sur leurs actes, pas sur leurs mots», a-t-il ajouté.

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